Casa do Conto, Porto
Impatiente de retrouver la douceur et la quiétude de Porto, je me précipite en dehors du train et me voilà dans cette gare à la beauté et aux fresques bleutées qui me plongent directement dans la culture portugaise. Pas de doute, je suis à Porto, plus que jamais prête à participer à l’effervescence de la ville le temps d’un semestre.
Mon regard balaie les rues pavées étroites, les devantures colorées alors que mes jambes commencent à ressentir les hauteurs de la ville. La douceur de l’air de cette soirée de février me plonge dans mes souvenirs de nuits d’été à arpenter ces rues sinueuses, en quête de musique, d’aventures, aux anecdotes aussi surprenantes qu’uniques.
Après une vingtaine de minutes de parcours, me voilà dans la rue de l’hôtel. Sa longue pente m’offre une ouverture surprenante sur la ville et sur ce que je crois être une place. Je suis heureuse de voir que l’hôtel prend place dans une rue caractéristique de Porto, par ses azulejos, ses façades passant du rose au jaune, du vert au orange, au petit café affichant fièrement l’enseigne Super Bock et mêlant parfois des bâtiments très anciens à des édifices modernes indéchiffrables dans un ensemble étrange mais séduisant.
Me voilà devant mon chez-moi temporaire, je suis agréablement surprise de la façon dont il se mêle aux autres bâtiments, j’étais probablement influencée par toutes ses images de béton alors que la façade témoigne du Porto historique, avec sa faïence aux motifs bleu et ocre, une façade à la fois colorée et humble.