Le soleil se couche, la nuit tombe, il est temps pour moi de rejoindre la chambre où je vais passer la nuit. Je m’avance dans un petit sentier sinueux vers une boîte en bois noir au milieu des troncs d’arbres.
De l’extérieur, la cabane semble posées sur un rocher sans changé le terrain. C’est justement l’idée de leur conception, que chaque cabane s’adapte aux exigences de la topographie et de la végétation. Les cabanes naissent d’une volonté d’exploiter des paysages à couper le souffle en conservant une intervention minimale. Les constructions reposent sur un ensemble de tiges en acier (40mm de diamètre). La finesse des tiges encrées dans la roche ressemble à des brins d’herbes sortant du sol soutenant la cabane, comme une façon pour la nature d’accepter ses invités. Ainsi, une connexion durable est établie entre le site et la structure.
Arrivée devant la porte de la cabane, recouverte d’un bardage en bois sombre, je m’approche et entre. Dès que je pousse la porte, je suis captivée par cette immense façade vitrée, ma chambre et la forêt ne font qu’un, je suis propulser à l’extérieur tout en étant à l’intérieur. La chambre se déploie le long de cette façade vitrée avec un espace de repos permettant de s’asseoir et d’observer l’extérieur. Le mobilier est minimaliste et intégrer dans les murs, le lit est disposé dans une alcôve, et la salle d’eau dans un recoin. La disposition de la chambre et le mobilier s’efface pour laisser la vue sur la forêt. La nature devient le sujet principal, la préoccupation essentielle.
Je pose mes affaires rapidement, et je m’assoie face à cette vue sur la nature. La lumière qui émane de ma chambre, se prolonge dans la forêt, et alors apparait un jeu d’ombres dans la végétation, donnant vie au paysage.