La pluie ne cesse de s’intensifier de minute en minutes. Nous décidons de nous nous réfugier à l’intérieur de ce bâtiment pour se réchauffer et attendre que la pluie s’atténue. Dès l’ouverture de la porte, je suis émerveillée par l’ambiance que dégage ce hall d’entrée, entièrement vêtu de bois. Je regarde chaque détail de cette pièce, l’assemblage de différents bois, le bois que constituent les murs se prolonge au-dessus de nos têtes, la finesse du bureau, la pureté de l’ensemble de la pièce. L’homme qui m’accompagne, prénommé Jérome, est également émerveillé par cette ambiance. Nous comprenons vite que nous sommes dans un hôtel à la fois très chic et à la fois décontracté.
Il est 13 h 00, mon ventre commence à gargouiller à tel point que Jérome l’entend. Nous observons sur notre gauche, le restaurant de l’hôtel dans un style de petit bistrot parisien. Seulement quelques personnes y déjeunent. Nous décidons de nous y rendre pour luncher le temps que le soleil point son bout du nez à l’extérieur.
Le serveur nous place juste à côté de cette paroi en verre, ou est stocké les bouteilles de vin. Je m’installer sur la banquette pour pouvoir contempler cet espace. Tout est bien pensé dans ce petit bistrot, du sol en damier noir et blanc à la chaise en bois clair. Ce bistrot se nomme « Les retrouvailles », cette subtilité nous faire sourire. Le serveur très souriant et aimable, nous sert sans nous précipiter. Chaque plat est un voyage de saveur, qu’égayent nos papilles. C’est un moment que nous apprécions fortement. Nous nous racontions nos projets que nous avons entrepris chacun de notre côté depuis notre séparation en Pologne, quelques mois précédents. Notre discussion est tellement passionnante, et la banquette très confortable, que nous ne voyons pas l’heure tourner.
Il est 16 h 37, la pluie s’est atténuée, nous décidons de quitter ce magnifique endroit. Dans le hall d’entrée, nous sommes rapidement interpellés par l’hôtesse d’accueil qui nous avertit que nous pouvons plus sortir de l’hôtel pour cause de l’arrivée d’un virus. Nous regardons nos téléphones, 5 appels manqués de nos parents, 10 messages de nos amis. Je regarde Jérome, d’un regard inquiétant.