Aux confins du paradis

Quelques semaines ont passées depuis mon arrivée sur l’île de Rangali. Les jours passent de plus en plus vite. C’est dingue comme on s’habitue vite au luxe et à l’extraordinaire. Je ne m’émeus même plus de me brosser les dents face aux poissons, de m’endormir au milieu des raies et des tortues, d’observer les coraux depuis ma douche. Le spectacle est toujours aussi magnifique, mais c’est devenu ma routine, mon quotidien, mon horizon.

Le complexe hôtelier qui s’étend sur quelques îlots est un lieu de villégiature très exclusif. Ce n’est pas un lieu fréquenté par des foules de touristes en temps normal, seul une poignée de riches vacanciers peuvent se permettre un séjour ici. Avec la pandémie, de nombreuses chambres, suites et villas restent vides. Les douze restaurants de la résidence, eux, restent ouverts. Parfois je suis l’unique client dans l’un d’entre eux, le temps d’un repas. Je passe de longs moments à observer l’océan, seul, reclus aux confins du paradis.

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