Mardi 06 Avril :
Hier soir, nous avons changé de chambre. La Penthouse junior Suite se trouve en attique, soit au sixième niveau, et propose une vue imprenable sur les toits de la ville. La vue panoramique qu’offre la terrasse prend des airs de la scène mythique du film Titanic lorsque l’on s’approche du bord et que l’on règne sur les toits de Lucerne.
Nous avons décidé de consacré cette soirée à la découverte du nouvel imaginaire que nous venons d’assimiler, nous avons commandé un Room-service. Le cocktail commandé au Lounge Bar que nous avons pris face au coucher de soleil fut très agréable. Nous avons ensuite diné dans la chambre.
Les liaisons dangereuses. L’univers dans lequel nous sommes maintenant plongés dans notre nouvelle chambre est beaucoup moins sombre que dans la dernière. Les murs et plafonds sont d’une couleur crème et le sol est couvert d’un parquet chaud. Cette fois-ci, ce n’est pas le plafond qui est illuminé d’une composition scénographie, c’est le mur qui se trouve en tête de lit. Nous sommes plongés au cœur d’un moment poétique et sensuel unique. La nuit tombée, le mur rétroéclairé s’illumine d’une illustration aux tons chauds : deux personnages nus dans les bras l’un de l’autre, sous une couverture, à la chaleur d’un feu de cheminée s’enlacent. Nous avons fini par regarder le film afin de nous plonger pleinement dans l’ambiance de la chambre : plus que spectateur de ce film, nous en sommes des acteurs, l’univers de ce film retranscrit dans ce lieu luxueux est une pure invitation à nous mettre en scène comme les rôles principaux du film de notre vie.
« Éblouissante adaptation du célèbre roman de Choderlos de Laclos. Découvrez l’aristocratie oisive et fallacieuse du XVIIIe siècle autour d’intrigues sexuelles. « Les liaisons dangereuses », sous sa montagne de grâce et d’élégance, proposent une vision considérablement pessimiste et vaniteuse de l’être humain au travers de sa capacité à manipuler, trahir et culpabiliser. La luxueuse vie de château devient le théâtre de jeux d’amour finissant par la mort. L’Atmosphère qui se veut décadente et somptueuse, ainsi que le scénario richissime servent d’écrin à ce drame.
Glenn Close propose une marquise de Merteuil redoutable, qui passe son temps à conspirer avec l’abject vicomte de Valmont extrêmement élusif, interprété par John Malkovitch. Les plans de ce dernier sont contrariés lorsqu’il tombe réellement amoureux de la prude Madame de Tourvel, dont Michelle Pfeiffer nous soumet une version déchirante.
La virtuosité des mots, la maîtrise des convenances ne peuvent masquer des âmes sombres et torturées. Une oeuvre-maîtresse. »