Cette semaine, j’ai envie de vous partager mon expérience d’un hôtel voisin. Depuis le temps que je séjourne ici, j’en oublie la qualité du Beresheet, à y tourner en rond. Donc, pour pouvoir comparer et aussi faire de nouvelles rencontres, je suis allée découvrir l’hôtel le moins cher de Mitzpe Ramon.
Il s’agit d’une auberge de jeunesse avec des dortoirs et chambres particulières. Mon hôtel est très classe, celui-ci se rapproche un peu plus de ce que je connais. Ici, tout est dans le partage. Les jeunes sont tous sympathiques et accueillants. On comprend tout de suite la différence avec le Beresheet qui est consacré à la détente. Alors que ce dernier nous offre une piscine par chambre, le Spice Quarter Inn est plutôt composé de pièces communes avec notamment billards et salons. L’espace est donc fait pour le partage et la rencontre. C’est vrai que, lorsque je me balade dans les couloirs du Beresheet, les touristes ne sont pas aussi souriants, chacun profite individuellement du lieu et les recoins, même dans les communs, favorisent cela : si une famille est installée, hors de question de squatter un fauteuil. Les pièces de Spice Quarter Inn sont plutôt vastes et les groupes de jeunes peuvent s’approprier l’espace. Déjà, le lieu semble être construit sous un entrepôt, dans lequel ils ont créés des cloisons, ce qui pourrait presque être amovible.
Comme l’auberge est très accueillante, n’importe quel touriste peut venir s’installer en terrasse face à la rue. Des petites guirlandes surplombent l’espace, donnant un coté estival fort appréciable. Là, des occupants de l’hôtel n’ont pas tardé à venir me tenir compagnie.
Cela fait aussi quelques semaines qu’ils séjournent ici, ils sont venus principalement pour la rando dans le désert, et la chaleur commence sérieusement à les épuiser. Il était très amusant de partager nos expériences. Eux, ont maintenant envie d’un endroit calme ou se reposer, alors que moi, je cherche l’échange. J’ai gardé leurs numéros, peut-être qu’ils m’emmèneront en balade la prochaine fois qu’ils auront le courage de repartir.
Apres une après midi sur la terrasse bruyante, à observer sans cesse des gens en mouvement, je rentre retrouver les couloirs calmes du Beresheet. Je me pose sur ma terrasse privée en observant le soleil se coucher derrière le cratère. Les chèvres se reposent non loin de moi, j’ai l’impression d’être en campagne, j’apprécie de nouveau le silence ambiant.