Destination cachée, la suite..

Me voici dans le bus du retour, hier c’était à mon tour de partir à l’aventure. Je dois vous dire que ce voyage m’a permis de me ressourcer et me sentir un peu plus libre. Mais il a aussi était très fatiguant…

Je ne sais pas si c’était volontaire ou si c’était une erreur de sa part, mais ce n’est pas très malin de m’envoyer à Recife et me faire revenir le lendemain à Barra Mar sans me le préciser.

J’ai profité toute la journée sans même me préoccuper de mon retour, elle m’avait informer d’un retour qui serait sur les coups de 22h, mais elle ne m’a pas précisé le jour. C’est seulement après le soupé que je décida de prendre mon téléphone pour regarder l’horaire précise du bus. Et malheureusement je m’aperçoit que mon retour se faisait le lendemain. Pris de panique je pris mon téléphone et je commença à chercher les hôtels les plus proches. Après quelques appels sans suite, je décida d’aller demander à la serveuse, je lui explique que j’ai essayé d’appeler des hôtels mais que je n’ai pas réussi à les joindre, je devais surement avoir un problème avec mon opérateur du fait que je ne soit pas d’ici. La serveuse fût très serviable et me propose un hôtel assez récent qui fonctionne par le biais d’une application. Elle m’expliqua qu’il suffit de créer un compte sur l’application de l’hôtel et de réserver une chambre via cette application. De là, nous recevons un QR Code suivi du numéro de la chambre.

C’est assez marrant comme fonctionnement, cet hôtel n’a pas d’accueil, il nous suffit tout simplement d’aller devant la porte de notre chambre, de scanner le QR Code et nous avons accès à la chambre.

Je tiens quand même à la remercier, c’est grâce à ces situations déstabilisantes qu’arrive les événements magiques et enrichissant. Et sans son inattention ou sa volonté de me mettre au défi je dois admettre que je n’aurai sûrement jamais dormi dans ce type d’hôtel, je ne connaissait même pas son existence.

Sacré rencontre

Wooo que de courbatures ! Je reviens d’une randonnée avec un ami de 7 heures, posé dans le lit, je ne bouge plus ! Randonnée magnifique au cœur de la Garrotxa, nous avons traversé un paysage splendide. Nous avons même eu l’occasion de tester un petit sprint sur un chemin étroit pour cause de sanglier peut sociable…. En effet, avec cette douce question de mon ami : « Tu penses qu’il y a des bêtes sauvages ici ? » et ma réponse : « Mais non avec tous les passages… » Eh bien juste après avoir entendu un gros bruit de cochon, nous avons pu apercevoir l’animal ! Très sympathique et protecteur comme animal, car les petits cris des marcassins nous annonçaient que l’animal ne voulait pas de visite, nous nous sommes perché sur des rochers, un peu effrayés. Puis nous sommes descendus doucement jusqu’à ce que mon ami me crie : « Cours » et enfin nous avons couru jusqu’au chemin principal très très vite ! Pour l’anecdote : nous avons regardé après comment réagir si on croiser un sanglier, il précisait qu’il fallait courir en rond autour d’un arbre à défaut de pouvoir y grimper ! XD quelqu’un a déjà essayé ?


Bref, après nous avons repris notre randonnée et avons eu l’occasion d’apercevoir de loin cette fois deux chamois ! Personnellement, j’ai une préférence pour le chamois.
Après nous avons emprunter des pontons en bois le long de très belle cascade, l’eau y est magnifique ! Nous nous sommes amusé à jouer avec les cours d’eau, très rafraîchissant avec cette chaleur ! 

Chamois
Cascade en Garrotxa

5500

MERCREDI 05 mai :

Ce matin, nous avons de nouveau changé de chambre. Cela commence à faire un moment que nous sommes bloqués en Suisse. La France n’ayant toujours pas rouvert ses frontières, nous sommes tenus de résider ici pour le moment, mais je ne me lasse pas de cet hôtel. Chaque chambre est un lieu d’évasion, de voyage. Nous avions le choix parmi plusieurs chambres, mais nous voulions de nouveau explorer une nouvelle composition de chambre. 

King Garden and Park loft Suite

La chambre est cette fois beaucoup plus étroite, le lit se situe au fond de cet espace longitudinal et prend place sous un plafond illustré par une scène de film encore une fois très sensuelle qui illumine le plafond comme une fresque de la modernité. Les couleurs sont froides et rompent avec le plafond coloré de tons chauds. La chose qui change le plus ici est la petite fenêtre qui donne sur le parc qui génère une ambiance complètement différente de celle que nous avions dans la précédente suite avec les baies donnant sur la terrasse. Une ambiance plus intimiste appuyée par un patio orné de bambou, tenant lieu de petit refuge en plein air, à l’abri des regards. 

photo de la SDB et vue sur le patio

The sheltering sky ( un thé au Sahara) est un film dramatique italo-britannique, réalisé par Bernardo Bertolucci, sorti en 1990. Il est inspiré du roman éponyme américain de Paul Bowles, paru en 1949. L’histoire nous amène à suivre l’aventure de trois riches artistes américains, Port et Kit Moresby et leur ami George Tunner qui débarquent dans un port du Nord de l’Afrique avec l’intention de traverser le Sahara. Port est un compositeur désenchanté ; Kit, elle, est une auteure dramatique, plus optimiste mais aussi plus fragile. Leur couple traverse une crise douloureuse. Ils pensent que l’aventure représentée par le Sahara peut leur apporter l’oxygène qui leur manque. La scène que je vois au plafond m’intrigue : pourquoi celle-ci et pas une autre : Kit est allongée sur le dos, un drap ne couvrant que la partie basse de son corps et la poitrine nue, un homme la regarde. Les couleurs de cette scène me plongent tout droit dans une ambiance orientale, des tons chauds, jaunes, ocres, avec une lumière incroyable caressant et révélant les corps rendent cette scène incontestablement sensuelle. 


« Le film le plus sensuel qu’il m’a été donné de voir. 
Pour les Occidentaux, c’est la forêt qui est le lieu mystique par excellence , alors que pour les Orientaux, c’est le désert. 

Les deux personnages principaux, Port et Kit Moresby, font preuve d’un nihilisme évident. Leur voyage est un voyage à travers l’espace, mais en même temps à travers l’abîme de leur psychologie. Ils prétendent venir en Afrique pour ressourcer leur couple, mais on comprend vite que ce n’est pas la raison première ; ils répondent en fait à un appel transcendantal irrépressible. Dès qu’ils descendent du bateau, leurs destins ne leur appartiennent plus, ils se fondent dans quelque chose de plus grand qu’eux. Ce voyage initiatique ne leur apprend pas à mieux se connaître, puisqu’il montre au contraire que l’individu s’efface aux confluents des grands espaces. 

Le sexe, dans le film, suit le même schéma que décrit ci-dessus. Les règles formelles attachées au mariage sont dissoutes et diluées une fois qu’ils foulent le désert. Et ils se donnent à l’un et à l’autre uniquement parce qu’ils sont proches l’un de l’autre. La proximité sentimentale n’existe pas, seule la proximité physique compte. C’est la géographie qui dès lors dessine les contours du désir. « 

Matcha!

Cette semaine, j’ai eu la chance de participer à une cérémonie du Thé grâce à mon hôte de l’hôtel Sui Kyoto.

Tout d’abord, on est arrivé à la cérémonie du thé et j’ai été conduit dans une pièce à l’étage. On a rencontré des japonais et après une courte conversation, ils nous ont apporté un petit bol d’eau. C’était l’eau qui venait du temple de Kyoto pour nous purifier. Ensuite, on nous a donné des chaussettes blanches que nous avons dû mettre pour commencer la cérémonie. Après cela et une brève familiarisation avec les règles, nous avons réussi à descendre. Lors de cette séance, on était accompagné de deux femmes japonaises qui maîtriseront la cérémonie du thé, toutes dans les costumes traditionnels prévus pour ce moment.

Après, on a eu une séance de méditation pour se vider l’esprit avant la cérémonie. Une fois cela terminée, nous avons eu les fameuses étapes de la préparation du thé. On nous ramène nos bols de thé, une fois notre bol devant nous, on doit le prendre à deux mains, le garder dans une autre, puis le faire tourner d’un quart à chaque fois dans le sens d’une aiguille d’une montre. À chaque fois, il faut alors boire une gorgée du thé.

La Cérémonie se termine petit à petit. À la fin et après deux heures environ, nous avons pu échanger avec toutes les personnes présentes à la cérémonie. 

Entre Terre et Ciel

Bulle panoramique « Terra Luna » // Parc National des Cévennes, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Le road trip en France qui a commencé, maintenant depuis quelques mois, continue. Nou avons fait une partie de la côte Ouest de France, de la Basse-Normandie jusqu’à la Gironde. Nous nous sommes aventurés dans le centre de la France où l’on a découvert d’autres aspects et d’autres paysages.

Carte du voyage de bulles en bulles, en France.
( A : Cambremer, Basse-Normandie, B : La Roche Maurice, Finistère, C : Pointe du Raz, Finistère, D : Saint-Julien des Landes, Vendée, E : Sallebœuf, Gironde, F : Landrais, Charente-Maritime,
G : Dournazac, Limousin, H : Parc Naturel Régional les Millevaches, Limousin)

Aujourd’hui nous repartons à l’aventure. Direction les Cévennes !!! Nous avons reçu un « Bon cadeau » de leur part assez original. C’était une boite à chaussure et lorsqu’on l’a ouvert, on a trouvé à l’intérieur une jolie petite maquette de la chambre-bulle en plein milieu de la végétation.

Bulles des Faïsses, « Terra Luna » – Cévennes insolites

Cette bulle se nomme aussi « Terra Luna », car on a une vue panoramique, à 360° sur le ciel, bien sûr, mais aussi sur les montagnes Cévenoles alentours. La vue y est vraiment incroyable !!! Nous avons fait beaucoup de randonnées et de promenade.

Lors d’une après-midi nous avons récolté quelques fraises et nous sommes allés nous balader dans les faïsses. Ces petites terrasses construites de la main de l’homme, permettre l’agriculture sur les versants des montagnes. Ce sont des paysages assez magiques, que l’on retrouve aussi en Ardèche.

Faïsses dans les Cévennes – crédit : location Akwaaba

Et voici quelques petits croquis que j’ai pu faire lors du séjour, de la bulle et des paysages autour. C’était dépaysant et ce fût une aventure vraiment agréable, mes jambes s’en souviennent encore !

Croquis paysagés – intérieur et extérieur de la bulle.

Koningsdag à Amsterdam

C’est le 27/4/2021 une belle journée ensoleillée et bien particulière pour les Néerlandais, c’est le koningsdag. Avec Lyndie, mon amie dutch, on prévoit de se balader dans le centre d’Amsterdam et vivre cette expérience totalement insolite et nouvelle pour moi.

Ce festival des plus grands évènements nationaux des Pays-Bas remonte à une célébration ancienne connue sous le nom « le Jour de la Reine » et qui était fêté le 30 avril depuis 1885 pendant 3 générations de reines. Tandis que la Fête du Roi est actuellement célébrée le 27 avril, lors de l’anniversaire de Willem-Alexander, qui est monté sur le trône en 2013.

Cet évènement est si important pour les Néerlandais de nature très festifs, qu’il est fêté dans chaque coin du pays, des grandes villes aux petits villages. A Amsterdam, les rues sont blindées de monde portant la couleur orange en l’honneur de la famille royale néerlandaise d’Orange-Nassau.
Avec la crise sanitaire cette année, les célébrations en lieux publics allaient être très limitées et réduites à des évènements en ligne ou des petites fêtes entre les membres d’une même famille depuis leur balcon. Cependant, les Néerlandais tiennent réellement à leur journée d’envergure européenne si ce n’est mondiale.
Ainsi, j’ai réussi à m’imprégner de ces festivités et vivre des moments inoubliables. J’ai pu voir et ressentir la joie de vivre des Dutchs, tout le monde était heureux malgré l’énorme foule sur les rues et les bords des canaux d’Amsterdam. Ils tenaient tous quelque chose à boire dans les mains, se tapaient la discussion en jouant pendant des heures sans s’en lasser.

 

Lyndie me raconte que durant les fêtes des années passées, il était commun que les Néerlandais souhaitent la bienvenue aux étudiants internationaux ou des expatriés nouvellement arrivés aux Pays-Bas. Ceci se faisait en mettant la personne en question sur un bateau rempli de boissons et la balancer dans les canaux d’Amsterdam pour qu’elle découvre la ville sous un autre aspect. Cette pratique a été également maintenue cette année malgré la crise sanitaire, et … j’ai eu droit à ça !

Que dire de cette balade ! Une semaine après, je n’en reviens toujours pas.

Un pays mystérieux

J’ai enfin réglé mon problème de téléphone. J’en ai reçu un neuf ce matin !
Je vais pouvoir repartir à l’aventure plus facilement quand le soleil reviendra.
La semaine dernière était très agréable mais aujourd’hui, le ciel est sombre et de ce que j’ai pu voir ça ne va pas s’arranger de toute la semaine…

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C’est le meilleur moment pour relire la saga Millenium. Avec ce temps je serais complètement immergée dans l’histoire. À vivre isolée je me rends compte qu’il y a comme des choses cachées.

Entre Stockholm et là où je suis ce n’est pas du tout la même chose. La suède n’est pas un pays où il y a beaucoup de criminalité mais pourtant on pourrait penser que c’est très simple de s’introduire chez les gens, on voit aussi beaucoup les intérieurs depuis l’espace public. On se sent vite seule dans ces espaces gigantesques. En plus, les nuits étant très longues l’hiver, on peut facilement s’imaginer toutes ces histoires de polars.

Je sens aussi que ce pays est encore beaucoup marqué par les traditions protestantes, à garder les choses plus secrètes. Il y a beaucoup de secrets de famille.
Souvent ces histoires se déroulent proche d’immenses forets de pin.

Immensité des forêts de pins

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Je me suis enfin décidé malgré le temps à partir en Dalécarlie. Pour ça j’ai loué une voiture. La nature y est magnifique et sauvage. La faune et la flore y sont riches et j’ai pu y passer des heures sans voir personne.

C’est dans la ville de Falun que la tradition suédoise des maisons rouges a débuté. Elle fait partie aujourd’hui du patrimoine mondial de l’Unesco. J’ai pu y visiter la mine de cuivre qui permettait de concevoir cette peinture rouge si traditionnelles.

J’ai gardé un souvenir de ce comté en repartant avec un cheval de Dalécarlie acheté à Nusnäs. En m’y rendant je suis tombée sur un amphithéâtre en plein air incrusté dans une ancienne carrière de calcaire. Apparemment il y a des concerts qui s’y déroulent et il est possible d’y diner. Les activités ont l’air de s’être beaucoup ralentie mais en tout cas ce lieu caché est splendide.

Dalhalla, la carrière transformée en scène

album photo

Voici un petit album photo de Porto et Lisbonne, d’édifices et d’ambiances de ces villes.

Quartier Ribeira, Porto, Ville musée
Unités d’habitations de luxe Rua Boa Vista, Souto de Moura
Fondation Serralves, entrée, A. SIza
Comboios
Couché de soleil sur les jardins de Porto
Pavillon du portugal, A, Siza
Parques des Naçoes, féérie réelle, entre art, architecture et dispositifs urbain
Pont du 25 abril, Alcantara, rapport à la ville et superstructure
croquis de paysage, Alcantara

voyage artistique

Cette semaine, bien remise de ma semaine de repos, j’ai décidé de partir visiter une des grandes villes du pays. J’ai donc repris la route interminable à travers le désert pour arriver 2h30 plus tard au centre de Tel-Aviv.

Les touristes que j’avais rencontré à l’auberge, en apprenant que j’étais étudiante en architecture, me l’avaient vivement conseillée. En effet, cette ville regorge de trésors architecturaux. On y retrouve d’ailleurs une architecture moderne occidentale, ce qui m’a vraiment surpris. En fait, le cœur de la ville surnommé « ville blanche » est composée d’un ensemble de bâtiments modernes du Bauhaus et pour cela, est inscrite au patrimoine de l’Unesco. Impossible donc de passer à coté de cette découverte lors de mon voyage en Israël. Elle a été réalisée entre 1930 et 1950 par des architectes ayant immigrés après leurs cours au Bauhaus.

Je suis sortie du cœur de la ville pour y découvrir aussi des architectures plus formalistes tels que le musée de l’art, posé comme une sculpture de papier pliée au centre d’une place, ou la synagogue Hechal Yehuda, en forme de coquillage. Tenant à trouver de l’inspiration pour le projet d’hôtel en cours avec l’école, je suis allée voir le centre TEO pour la culture et l’art, vitré, bas, long et aux lignes droites, il est composé à l’intérieur par des cubes, ce qui en fait des espaces intérieurs à parcourir à travers les œuvres.

Finalement, la ville de Tel Aviv est très culturelle et j’ai pu apprécier autant son architecture que ses collections artistiques.

Île déserte

Cette semaine j’ai eu beaucoup de soleil. J’en ai profité pour me relaxer sur la terrasse dans mon hamac. Un livre et un verre de vin, c’était parfait.

Moment de détente sur la terrasse du Utter-inn

Sauf que malheureusement j’ai mon téléphone qui est tombé à l’eau et je n’ai pas pu le récupérer. J’ai dû aller chez le réceptionniste pour vous écrire et en recommander un autre…

Avec la vue que j’ai depuis mon hôtel, je me sentais vraiment seule, coupée du monde. Une vraie île déserte.

Vue depuis la porte de mon hôtel