Après un long voyage, et une bonne nuit de sommeil l’équipage nous prévient d’un souci technique qui nous empêchera de prendre la mer, 3 jour de plus.
Allonger sur le quai, j’aperçois un bateau de pécheurs, et la je n’hésite pas une seconde, tout de suite, je me propose à bord, il y a une place pour moi. C’est la que découvre d’une tout autre dimension du bateau et de la navigation.
la peur au ventre, sur un bateau de pêche empli de cris, l’odeur étouffante du poisson, on échange peu de mots, silence et cris remplacent le langage humain. Tandis que le monde tactile est envahi par l’humidité. Une existence âpre et rude, dormir à même le sol, supporter l’humidité permanente et le sel qui ronge la peau, la fatigue, la peur, les blessures…
Plus je les côtoient plus je remarque leurs mouvements fluide et sans erreur, des mouvements qui racontent l’histoire d’une vie de poisson et de son prédateur.