Cela fait plusieurs mois que je suis maintenant à la Villa Extramuros, et il est temps pour moi de revenir en France, les bars réouvrent et c’est une bonne occasion.
La villa est devenue mon chez-moi en ces temps de confinement et j’ai du mal à partir. J.Christophe et François sont des hôtes très à l’écoute et ils partagent leurs savoir sur leur nouvelle région, ils sont plus autochtone que les autochtones eux même, c’est leur pays de coeur, l’Alentejo coule dans leur veines. Ca à commencé aussi à couler dans les miennes, mais le travail m’appelle à l’ensan.
Je suis déjà sur le chemin lorsque je me retourne pour respirer profondément. La villa ne me dit pas au revoir, elle reste massive dans son paysage, calme, pure et humble au milieu des oliviers et des cyprès qui affirment la verticalité dans se paysage horizontal. Je ne l’avais pas vue sous cet angle, elle semble presque vide laissant passer des morceaux de ciel bleu et fuyant vers la colline. Je remarque des nouveaux arrivants sur la terrasse de la grande chambre qui accueillent le paysage comme je l’ai fait il y a quelques mois
La villa, bienveillante, s’occupera d’eux comme il se doit