Personne n’est inconscient de ce qui se passe actuellement en Israël. La violence n’a pas touché la ville de Mitzpe Ramon, mais la détresse se sent. L’ambiance hors de l’hôtel est nerveuse. Les habitants auparavant si accueillants nous font bien sentir que nous ne sommes clairement plus les bienvenus. Le soleil est toujours bien présent mais dorénavant, tout semble gris.
Ces derniers jours, je suis donc restée, comme la plupart des touristes qui ne sont pas encore repartis, à déambuler dans l’hôtel et à suivre leurs instructions. On essaye de profiter des derniers jours. L’isolation de l’hôtel est une aide évidente au déni. Mais le voyage n’a plus la même saveur.
J’ai déjà préparé mes bagages, je sais que le départ est proche, et qu’il ne se fera pas comme je l’aurait espéré.