S’il y a une chose à retenir de ce début de mois de mars, c’est l’effervescence dont regorge l’hôtel. Et si je devais choisir un lieu, ce serait sans hésitation le jardin. Il est le poumon de l’hôtel. J’ai pu rencontrer des compagnons de voyage certains matins, assise à l’ombre de l’unique arbre, mon café à la main. Avec eux, nous avons échangé de longues heures, pendant que le soleil nous quittait, assis sur l’herbe et adossés aux murs épais en pierre.
Ce jardin est renfermé par son accès unique et ses quatre murs bruts. Pourtant, il est ouvert par ce qu’il nous dévoile des façades arrières environnantes, par les rencontres qu’il crée et par les nombreux événements qu’il abrite. J’y ai découvert un film d’une jeune artiste portugaise qui en faisait sa promotion. Les murs en pierre se sont transformés en musée lors de l’exposition des étudiants des Beaux-arts, entre sculpture, musique, pieds nus et caipirinha. Et pour finir, pour mon plus grand plaisir, la Casa do Conto réserve chaque première semaine du mois à la musique. J’ai donc vu le jardin se remplir, au rythme des pianos, sous le thème sensible de la semaine « 1+1 c’est déjà un paysage ».