le confort perdu

Je vois un phare dans la nuit, il clignote entre les vagues et je m’éveille lentement. La lune entre par le hublot bâbord, frôle mes paupières, descend vers le menton, revient sur mes yeux juste une fraction de seconde, s’en va regarder ce qu’il y a sur le bureau, revient effleurer mes yeux, insiste doucement, repart, revient sur moi.

Je reste étendu sans bouger, et je fais le lien c’est une sensation qui mais bien familière, qui vous atteint d’une façon très profonde, comme lorsqu’on marche seul dans une rue vide la nuit ou quand on est sous l’eau alors qu’il pleut ou un premier jour a l’école, mes pensées s’échappent, Jusqu’à ce que le sommeil m’envahisse.

Toute la mer est blanche, tout le ciel est blanc. Je ne sais plus très bien où on est, mon pull est mouillé au col et aux manches, mon pantalon trempé dedans, je mange rarement ou bien est-ce la nourriture qui est beaucoup trop saine, pourtant je n’éprouve aucune fatigue, aucune lassitude, c’est confortable.

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