Wooo grosse fatigue depuis une semaine, j’ai regardé beaucoup de documentaires ces derniers temps avec une amie qui m’a rendu visite, des documentaires sur les constructions environnementales, sur l’écologie et sur le japon. C’est fou toutes ces manières de vivre et d’habiter qu’il existe sur terre ! Cette discussion nous a amenées à avoir un débat sur la fin du monde et de voir les différentes réactions des personnes. Par exemple, ceux qui sont pessimistes et qui abandonnent dans l’idée que rien ne changera, ou ce qui gardent espoir de changer même si ce sont des petites choses. J’ai eu l’idée de proposer ce sujet de discussion à mon groupe d’amis espagnol ! Les réactions sont vraiment très différentes en fonction des personnes et de la manière dont on aborde le sujet. Après tout ces débats, nous avons commencé à travailler sur des devoirs pour l’école. Il n’y a pas à dire, le travail en groupe ça aide !
De plus en plus de personnes arrivent à Olot, je pense que l’arrivée des touristes ne va pas tarder…. En même temps avec un si beau soleil, ils auraient tort de se priver ! Ça fait vraiment du bien de respirer au grand air, je passe beaucoup de mes journées dehors en ce moment, entre pique-niques, randonné dans les volcans, promenade à vélo, roller. J’ai même fait une petite balade à moto, un vrai plaisir avec tous ces virages et ce magnifique paysage ! Je comprends pourquoi ils essayent de préserver leurs terres.
Cette semaine, j’ai enfin pu avoir des nouvelles de mes amis. J’ai réussi à trouver à Olot un magasin qui vend des cartes SIM pour que je puisse les appeler en France ! J’étais trop contente de les avoir au téléphone. Je ne vois pas personne ici, mais j’ai quand même pu recevoir la visite d’un ami qui a dû venir pour le travail du coup, il s’est arrêté pour venir manger un midi avec moi. Je lui ai fait découvrir les spécialités que je commence à connaître maintenant. J’apprends même à les cuisiner pendant des cours de cuisine. (J’aime beaucoup cuisiner et cela commence à me perturber de ne pas pouvoir cuisiner à l’hôtel… Je vais finir par leur demander pour faire des essais dans leur cuisine, je pense ^^) J’ai bien changé de chambre, mais je n’en vois pas la différence ! Les deux sont pareils et je ne croise toujours personne… On a eu une grosse semaine de pluie du coup, ce fut lecture, danse et dessin ! Un peu de sport ça ne fait pas de mal ! 😀
Cette semaine, j’ai envie de vous partager mon expérience d’un hôtel voisin. Depuis le temps que je séjourne ici, j’en oublie la qualité du Beresheet, à y tourner en rond. Donc, pour pouvoir comparer et aussi faire de nouvelles rencontres, je suis allée découvrir l’hôtel le moins cher de Mitzpe Ramon.
Il s’agit d’une
auberge de jeunesse avec des dortoirs et chambres particulières. Mon hôtel est
très classe, celui-ci se rapproche un peu plus de ce que je connais. Ici, tout
est dans le partage. Les jeunes sont tous sympathiques et accueillants. On
comprend tout de suite la différence avec le Beresheet qui est consacré à la
détente. Alors que ce dernier nous offre une piscine par chambre, le Spice
Quarter Inn est plutôt composé de pièces communes avec notamment billards et
salons. L’espace est donc fait pour le partage et la rencontre. C’est vrai que,
lorsque je me balade dans les couloirs du Beresheet, les touristes ne sont pas
aussi souriants, chacun profite individuellement du lieu et les recoins, même
dans les communs, favorisent cela : si une famille est installée, hors de
question de squatter un fauteuil. Les pièces de Spice Quarter Inn sont plutôt
vastes et les groupes de jeunes peuvent s’approprier l’espace. Déjà, le lieu
semble être construit sous un entrepôt, dans lequel ils ont créés des cloisons,
ce qui pourrait presque être amovible.
Comme l’auberge est très accueillante, n’importe quel
touriste peut venir s’installer en terrasse face à la rue. Des petites guirlandes
surplombent l’espace, donnant un coté estival fort appréciable. Là, des
occupants de l’hôtel n’ont pas tardé à venir me tenir compagnie.
Cela fait aussi quelques semaines qu’ils séjournent ici, ils
sont venus principalement pour la rando dans le désert, et la chaleur commence
sérieusement à les épuiser. Il était très amusant de partager nos expériences.
Eux, ont maintenant envie d’un endroit calme ou se reposer, alors que moi, je
cherche l’échange. J’ai gardé leurs numéros, peut-être qu’ils m’emmèneront en
balade la prochaine fois qu’ils auront le courage de repartir.
Apres une après midi sur la terrasse bruyante, à observer
sans cesse des gens en mouvement, je rentre retrouver les couloirs calmes du
Beresheet. Je me pose sur ma terrasse privée en observant le soleil se coucher
derrière le cratère. Les chèvres se reposent non loin de moi, j’ai l’impression
d’être en campagne, j’apprécie de nouveau le silence ambiant.
Le bon vent est devenu petite brise. Mais elle vient de la bonne
direction, la mer est belle, le soleil chaud, c’est le principal. J’aimerais
quand même aller plus vite, c’est tellement bon de regarder foncer le bateau.
C’est bon aussi de flemmarder sur le pont en se rôtissant au soleil en écoutant
chantonner l’eau sur la coque.
L’Asie est un continent fascinant, surtout dans les grandes villes où le bruit, la densité d’habitant, la pollution, la pauvreté comme premières impressions peuvent vite surprendre. Mais cela ne dura pas et donna place à l’émerveillement que cette différence humaine et culturelle peut procurer.
La Baie d’Halong, une fois arrivé pour y passer une nuit, entre ces
rochers en forme de sucre dans l’énorme tasse qu’est l’océan. Quel coucher de
soleil et lever de soleil ce jour-là !
Aujourd’hui randonnée avec un guide local qui nous a raconté et montré
la vie dans les montagnes en nous faisant dormir chez des habitants.
Un homme et sa femme, des gens vraiment très accueillant, c’est surprenant comment ces gens-là n’ont plus d’attache pour la superficialité, il nous expliquait qu’il voyait beaucoup d’étrangers mais peu osaient venir au milieu des locaux. Les gens sont toujours bienveillants si on arrive vers eux avec un sourire et ils nous le rendent volontiers avec plus d’informations que ce que l’on espérait, c’est aussi cela la façon de faire ici, toujours prêt à aider et à partager. Ce fut une expérience très spirituelle et enrichissante.
Je m’étais jurée de passer plus de temps hors de ma chambre,
à découvrir et vous faire partager les espaces communs de l’hôtel. J’ai bien
fait. Ces derniers jours, ceux-ci étaient fortement animés, et les touristes plus
que jamais à la recherche de l’échange. En effet, craignant de devoir bientôt
s’enfermer un peu plus dans nos chambres, tout le monde souhaitait bénéficier
des espaces communs, tout aussi qualitatif que les chambres. Ils sont pourtant
bien différents. Là où les chambres sont en pierres et relativement fermées sur
l’extérieur (je rappelle qu’une seule façade est exposée), les communs de l’hôtel,
tel que le restaurant, sont très ouverts avec de grandes baies. La vue est
remarquable depuis là bas. Nous sommes un peu plus haut que dans les chambres et
la vue sur le cratère est exceptionnelle.
J’aime m’y installer durant des heures. Je me pose là,
toujours à la même table. Elle est dans l’angle. J’ai ainsi une vision sur tous
les gens qui passent, sans pour autant me sentir envahie. Et l’avantage de
cette grande salle c’est que les ouvertures font l’angle, je suis donc baignée
de lumière. De l’autre coté de la vitre, une terrasse d’environ 5 mètres de
large offre la possibilité de s’installer sur des transats, un peu à la manière
du bord de la piscine, mais un étage au-dessus. De là, on voit donc les gens se
baigner et la piscine à débordement qui semble se déverser dans le paysage.
Comme dans le hall et les chambres, la pierre est absente de cet intérieur, on l’aperçoit à peine sur l’épaisseur du mur extérieur. Mais c’est amusant, un peu labyrinthique, l’hôtel est fait de plein de petits couloirs et espaces cachés. Des salons se cachent dans des coins. Et le long d’une déambulation, il est possible de tomber nez à nez avec un mur de pierre. Posé ici comme s’il fallait rappeler le contexte, là où les fenêtres sont absentes. Parfois, j’ai vraiment l’impression de ne plus être au milieu de ce grand désert.
Cette journée fut très chargée, je suis allé me promener avec mes voisins de chambre afin de découvrir les villages et les paysages voisins.
Nous sommes parties faire une balade à vélo de 54km afin de prendre le temps de se déplacer ; les transports en communs nous empêchent de flâner. Tout va trop vite… Il est difficile, voir même impossible de faire arrêter un bus ou un train lorsque nous sommes face à un paysage qui nous plaît. Mais avec cette balade à vélo nous avions pu prendre le temps que nous désirions, et je dois vous dire que les paysages sont fascinants et dépaysant de ce que nous pouvons voir à l’hôtel …
Commençons par le commencement, entre les trois suites de l’hôtel, je choisis celle qui fut autrefois la cabine du grutier, pour y passer un bon temps d’exploration et d’expérimentation. Perchée sur 35m de haut, la chambre luxueuse au design contemporain est le fruit d’un remaniement d’un espace désormais partagé en deux niveaux créés par un faux plancher intermédiaire. Le premier niveau abrite l’espace de vie, le second comprend l’espace de couchage. Ensemble, ils forment la suite faisant 40m².
En poussant cette porte médiévale à deux battants bleue turquoise, j’ai comme impression de rentrer dans un espace qui m’est familier. Des motifs orientaux que je reconnais, ils sont sur le tapis, sur les oreillers, des lanternes marocaines… le décor est décidément inspiré du Maroc et c’est absolument beau.
Emerveillée par ce paysage aux couleurs neutres qui contrastent parfaitement entre elles, j’aperçois un nid au fond du salon, un espace romantique écarté du reste de la pièce par des rideaux violets. Entouré de trois fenêtres, cet espace bénéficie d’une vision de 180° sur le lac IJ. Celle-ci qui serait complétée par les autres fenêtres de la cabine/suite permettant un champ de vision de 360° autour du port.
Le design est absolument riche en motifs, mes yeux et mes mains (car oui, je touche les surfaces pour mieux ressentir le matériau) sont gâtés entre la douceur et la brutalité d’une matérialité si diversifiée de cet intérieur. Les pièces composant le décor s’harmonisent entre soie, satin, métal et cuivre…
Je trouve si beau ce travail d’harmonie entre un design industriel existant de la cabine du grutier ; qui est bleue en acier et en cuivre chromé, et un design tout à fait nouveau qui est plutôt chaud et plus accueillant, violet et en tissu…C’est peut-être ça qui fait que la grue soit adaptée à un séjour en hôtel ?
Sur ma droite, j’aperçois une porte que je pensais être une fenêtre au début, car il ne me vient pas naturellement en tête qu’une telle suite ait un balcon perché sur 35m de haut ! Mon acrophobie m’empêche de sortir, je sens déjà les vertiges rien qu’en regardant à travers les vitres.
Sur ma gauche, se dresse un escalier industriel qui semble inconfortable. A vue d’œil, je peux dire que son design ne respecte pas la loi Blondel …hmm.. C’est peut-être le prix à payer quand on veut adapter un élément originellement voué à un usage purement technique, à un usage plutôt hôtelier.
Je vois que je n’ai pas encore scruté la salle de bain aménagée en dessous de l’escalier, mais je pense avoir assez de temps pour le faire ultérieurement, je me hâte de visiter la mezzanine.
Je grimpe les marches, non sans difficultés, et à ma grande surprise, je retrouve une baignoire devant moi, au lieu d’un lit tel qu’on l’aurait imaginé, et quelle jolie baignoire en cuivre ! J’apprend un moment après qu’elle vient tout droit du Maroc et qu’elle a été fabriquée à la main à Marrakech. Juste à coté se trouve le lit Queen size de la marque Coco-Mat. L’espace est tellement éclairé naturellement que j’ai comme impression de ne pas avoir une intimité dans un lieu dédié au couchage. Cependant, je me ressaisis vite quand je jette un regard à travers les fenêtres et me rend compte que finalement je n’avais pas de vis-à-vis ! Après tout, je suis suspendue en l’air.
Les cabanes sont posées sur les rochers sans aucun
changement de terrain. Leur conception diffère selon les exigences de la
topographie et de la végétation. Les cabanes naissent d’une volonté d’exploiter
des paysages à couper le souffle, avec une ou deux façades entièrement vitrées,
en conservant une intervention minimale. Les constructions reposent sur un
ensemble de tiges en acier. La finesse des tiges encrées dans la roche prennent
référence à des brins d’herbes sortant du sol et soutenant la cabane, comme une
façon pour la nature d’accepter ses invités. Ainsi, une connexion durable est
établie entre le site et la structure. L’observation conscience de la
topographie existante et la géométrie de l’intervention mettent en évidence les
irrégularités du site naturel expliquant ainsi le contexte avec plus de
puissance. De jour, les cabanes en bois noir se mélange à la végétation et les
rochers. De nuit, les façades vitrées forment un phare dans la montagne,
donnant à voir un spectacle d’ombres et de lumière. La conception des
chambres-cabanes permet une connexion durable entre le site et la structure.
A l’intérieur, les cabanes sont épurées au maximum.
Elles se composent d’une salle d’eau étroite mais fonctionnelle, d’une table et
d’assises intégrées au mur et d’une alcôve accueillant le lit, le salon
spacieux s’ouvre sur le paysage, de cette façon l’espace principal devant
l’ouverture est libéré. Les murs intérieurs sont noirs pour minimisés les reflets
et éviter que l’intérieur prenne le pas sur l’extérieur. Le mobilier est en
bois massif comme l’ensemble de la cabane pour maintenir un degré de monotonie
qui contraste avec les vues complexes de la nature et pour garantir au minimum
la présence de l’intérieur. Les pièces sont sans frontière conventionnelles
afin d’expérimenter l’espace qui devient aussi grand que le paysage. Les
chambres-cabanes diffèrent selon les conditions de chaque parcelle mais
conservent les mêmes services de bases. Les grandes ouvertures donnent l’effet
de faire partit du paysage avec l’intérieur sombre pour ne pas voler
l’attention du paysage.
Ca fait du bien de retrouver ce soleil ! Cette semaine, j’ai enfin pu arrêter d’empiler les couches de pulls, il était temps. J’ai recroisé mon groupe de randonnée, des Espagnols très cool quand je suis allée faire un tour au marché. Nous avons choisi de déjeuner ensemble au soleil afin de profiter des derniers jours avant les prochaines restrictions, ils m’ont expliqué que la situation était très compliquée pour eux aussi… Nous avons piqueniquer à coté d’un pavillon en bois de RCR du coté du retsaurant des Cols, un pavillon en bois. Les prochaines semaines risquent d’être un peu monotone… En plus, j’ai déjà fini de lire mon livre que j’avais apporté au début de mon voyage, alors n’ayant plus d’occupation pour les soirées, je me suis occupé comme j’ai pu…
J’en ai profité pour me faufiler derrière les portes de l’hôtel, soulever quelques plaques et j’ai vite compris qu’il s’agissait d’un système impressionnant et complexe, mais qui commençait à se faire vieux… J’ai cru remarquer quelques traces de rouilles, ce qui pour le moment n’affecte en aucun cas l’expérience que j’ai pu vivre dans cet hôtel. Par exemple, les grandes baies permettent de laisser passer la lumière, mais on peut également choisir de programmer la fermeture de volets roulants pour dormir dans le noir total cependant, aucun système n’est visible à l’intérieur de la chambre.
J’ai choisi de changer de chambre à la fin de la semaine pour essayer de voir s’il y avait quelques différences entres les pavillons. Pour le moment, je n’ai toujours pas croisé d’autres personnes dans les couloirs de cet hôtel, à croire que je suis vraiment seul… J’hésite à me poster devant la porte de mon pavillon et regarder si quelqu’un passe devant, juste pour me rassurer !
Cinq mètres sous les vagues se trouve ma chambre à coucher avec son lit « king-size », un salon et une salle de bains, le tout logé dans une structure presque entièrement en verre acrylique offrant une vue panoramique à 180 degrés sur la vie marine de l’océan. L’accès se fait, au choix, par un escalier en colimaçon ou un ascenseur.
L’ensemble de cette suite a été construit à Singapour, comme le restaurant sous-marin Ithaa de l’hôtel. La structure de 600 tonnes a ensuite été acheminée aux Maldives à bord d’un navire spécialisé qui l’a transportée jusqu’au site. Une fois la résidence a été descendue dans l’eau, elle a été clouée sur place à l’aide de pylônes en béton afin de s’assurer qu’elle ne pourrait pas se déplacer lors de fortes vagues ou à marée haute.
En contraste avec l’étage inférieur, le niveau principal est
décoré avec une palette lumineuse, comprenant des murs peints en blanc, des
sols gris et marbrés et du bois massif.
Il comprend une cuisine ouverte, un salon et une salle à
manger. Une longue étendue de portes coulissantes en verre offre des vues sur
l’eau et s’ouvre sur une terrasse en bois, où il est possible de sauter
directement dans la mer. L’espace extérieur est complété par une piscine à
débordement, une douche, une table à manger et un salon extérieur.
Accessible depuis le salon, la chambre principale est reliée
à une salle de bains attenante, où l’on peut se prélasser dans une baignoire
tout en profitant de la vue sur la mer à travers de grandes surfaces vitrées.
Il y a deux autres chambres à coucher et pour finir, une petite salle de sport.
As we live a life of ease Everyone of us has all we need Sky of blue and sea of green In our yellow submarine