En rouge

Bien que ce soit pour se distinguer de son environnement, des parties de la grue sont en couleurs vives pour d’autres raisons. Mon intuition d’architecte me disait que le rouge signalait des éléments de circulation verticale, mais il a suffi de faire quelques recherches pour comprendre que c’est plutôt un moyen de distinguer les ajouts additionnés à la structure primaire.

Ceci me fait plaisir car dans tous mes projets d’étudiante en architecture, j’accorde une attention particulière à ce que l’intervention nouvelle soit bien visible et distinguable du bâtiment existant.

Photographe : IAA Architecten

Laissez moi vaguer…

Les jours passent si vite, il me reste désormais moins d’une semaine pour profiter pleinement.

Cette semaine, je suis allé courir sur la plage le long de l’océan, quel bonheur de pouvoir courir pied nu dans le sable mouillé. Entre chaque foulée les grains de sable se collaient à mes pieds, pour ensuite être enlevés par la mousse des vagues qui venait recouvrir le bord de plage.

Avant-hier il y avait de belles vagues en fin d’après-midi, j’en ai alors profité pour faire un peu de surf avec une planche qu’un voisin de chambre m’a prêtée.

A part cela je tenais à vous parler de l’ambiance de cet hôtel, tout d’abord ces longs troncs que nous percevons à l’extérieur sont bien présent dans les espaces communs, et ils jouent un rôle important dans les déambulations. Je vous dis ça parce que ce midi lorsque j’étais en train de déjeuner je me suis aperçu que les personnes déambulées entre ces troncs de manière très étrange.

A première vu on ne fait pas attention et ce n’est pas flagrant, mais lorsque l’on porte une légère attention à ce sujet on s’aperçoit très vite que les déplacements sont influencés par le positionnement et la taille des troncs, on arrive même à identifier des types de déplacement selon des catégories de personnes, pour faire court la dimension du tronc va affecté le déplacement, une personne de petite taille va avoir tendance à se déplacer et se créer un chemin autour des troncs de petit diamètre tandis qu’une personne de grande taille va être moins affecté par l’ampleur du tronc et va se créer un chemin lui permettant d’aller du point A au point B le plus court possible.

Concernant la salle de repas c’est très apaisant de déjeuner et souper entre ces longs troncs qui viennent traverser la salle de repas, et cela du sol au plafond. C’est assez surprenant comme ces troncs peuvent procurer des zones intimités. Leurs apparences pourraient presque nous faire penser que ce sont des poteaux… Il me semble important de vous parler de ces vues sur l’océan, peu importe où je me situe dans l’hôtel il y a toujours une ouverture qui me permet de le visualiser.  Comme si l’océan était un élément nous permettant de nous orienter…

Finitude

Les îles Rangali : quelques hectares de sable, quelques palmiers. Trois îlots, trois flocons perdus au milieu de l’océan indien. Au large, quelques bandes de sables, vierges, inhabitées. L’eau est turquoise, chaude, peu profonde, calme : les vagues se brisent sur la barrière de corail, loin des plages.

Pour se déplacer dans le complexe, on emprunte des pontons, quelques centaines de mètres séparent les îlots. On fait vite le tour des lieux. Un îlot est dédié aux habitations du personnel et à la logistique, je n’en sais pas plus : personne ne m’a laissé y mettre les pieds jusqu’à présent. L’île principale regroupe la plupart des aménagements : restaurants, bars, spa, piscines. Le dernier îlot est une fine bande de sable qui comporte quelques hébergements. Ma suite, privilégiée parmi les privilégiés, est située à l’écart, accessible depuis son propre ponton. Tous les matins je fais ma petite balade, croisant les employés qui vont d’une île à l’autre, transportant boissons, nourriture, draps et serviettes.

Mes journées passent et se ressemblent, je me languis dans le confort des lieux. Le matin : marche, petit déjeuner, lecture sur la plage, l’après-midi : piscine, spa et, selon les jours, plongée, jet-ski ou virée en bateau. Difficile de se plaindre d’un tel quotidien, mais quand-même, j’aurais bien aimé une île un peu plus grande, avec quelques montagnes ou une forêt. Je commence à faire le tour de ce petit coin de paradis.

le confort perdu

Je vois un phare dans la nuit, il clignote entre les vagues et je m’éveille lentement. La lune entre par le hublot bâbord, frôle mes paupières, descend vers le menton, revient sur mes yeux juste une fraction de seconde, s’en va regarder ce qu’il y a sur le bureau, revient effleurer mes yeux, insiste doucement, repart, revient sur moi.

Je reste étendu sans bouger, et je fais le lien c’est une sensation qui mais bien familière, qui vous atteint d’une façon très profonde, comme lorsqu’on marche seul dans une rue vide la nuit ou quand on est sous l’eau alors qu’il pleut ou un premier jour a l’école, mes pensées s’échappent, Jusqu’à ce que le sommeil m’envahisse.

Toute la mer est blanche, tout le ciel est blanc. Je ne sais plus très bien où on est, mon pull est mouillé au col et aux manches, mon pantalon trempé dedans, je mange rarement ou bien est-ce la nourriture qui est beaucoup trop saine, pourtant je n’éprouve aucune fatigue, aucune lassitude, c’est confortable.

Aux alentours

Une nouvelle semaine est passée. Le temps était beau, le ciel bleu et je me suis promenés dans la ville et dans les alentours de mon hôtel.

Je suis sortie du côté arrière de l’hôtel. Ou peut-être il s’agit du côté avant ?  L’hôtel possède deux entrées. L’une est du côté rue où se trouve le café Kevin Bacon et de l’autre côté il y a la réception. Les deux entrées se trouvent des deux côtés du volume central en double hauteur de l’hôtel. A partir de ces deux entrées nous avons un accès direct aux chambres en RDC. Mais tous les escaliers pour monter à l’étage se trouvent du côté de la réception.  

La réception donne sur une place sur laquelle on retrouve une mosquée. Tous les bâtiments aux alentours sont construits en brique rouge, même la mosquée.

 « Ah c’est beau » je me dis à moi-même à chaque fois que je sors. La mosquée donne sur le canal avec un porche de colonnes doriques en béton blanc. Le contraste de la brique et le béton me fait toujours pensé à Louis Khan.

La colonnade est parallèle au canal qui passe juste a cotés. Quand on se trouve dedans on voit le percement que le canal crée dans la ville et la perspective lointaine qu’il nous propose. En me promenant sur ce chemin je suis arrivé au centre d’Amsterdam. C’est impressionnant la relation que la ville entretien avec l’eau.

NOUVELLE APPROCHE

Je suis trop contente ! En fin de semaine, j’ai pris le temps d’aller visiter la Casa entremuros de RCR ARQUITECTES et plusieurs autres architectures de leur agence, j’ai fait de l’auto-stop ce week-end pour aller dans le village à côté. J’ai pu y voir une intervention paysagère au Parc de Pedra Tosca à Les Preses, un labyrinthe de chemins crée avec des pierres, des cabanes, etc… Puis le lendemain, direction Besalú visiter « El petit Comte », il s’agit d’une maison de l’enfant à la façade multicolore. Ces visites mon aidé à comprendre l’architecture de l’agence. Une des caractéristiques de leur architecture m’a sauté aux yeux, j’apprécie vraiment leur minimalisme, leur choix de matériaux qui retranscrit une ambiance et met en valeur le volume. La majorité de leur travail se situe en Europe et particulièrement en Espagne. Ils ont reçu le prix Pritzker en 2017 pour la première fois en tant que collectif.
Après tout ce que j’ai pu apprendre, je souhaite continuer en me tournant vers les volcans. C’est mon prochain objectif.

Casa Entremuros
Parc de Pedra Tosca

Ergerzhadenn Kelt

Domaine de la « Bulle flottante », à La Roche Maurice // Finistère, Bretagne – traduction : Voyage celte

Départ pour la Bretagne

J’ai rangé mes dernières affaires et mis en ordre la chambre, pris mon petit déjeuner dans le jardin (avec une doudoune au soleil, c’est agréable !) et profite des derniers instants dans ce pays doré. C’est le jour du départ ! Un ami à moi est venu me chercher. On part ensemble pour rejoindre notre nouvel hébergement pour une bonne semaine.

Nous avons pris la route pour la Bretagne. Quelques heures plus tard, nous nous arrêtions à l’abbaye du Mont-Saint-Michel, avec ses chemins sinueux, ses petites boutiques et ses vues sur la baie. Nous avions pu prendre plusieurs photos et profiter de ses paysages époustouflants. Après 1h sur place, et une omelette de la mère poularde dégustée, nous sommes repartis pour Saint-Malo.

A Saint-Malo, nous avons garé la voiture aux portes des remparts. Je vais vous raconter quelques anecdotes de ce port emblématique : « Il est composé de quatre bassins, le bassin Vauban, le bassin Duguay-Trouin, le bassin Jacques-Cartier et enfin le bassin Bouvet. Le port de Saint-Malo est le deuxième port de commerce de Bretagne qui est encore aujourd’hui, actif. Il abrite au sein et aux abords de ses remparts, pas moins de 83 monuments historiques et plus d’une centaine de bâtiments inventoriés. Intra-muros, on retrouve la cathédrale Saint-Vincent, le château de Saint-Malo et bien-sûr les remparts que l’on peut visiter et escalader ».

Nous avons alors, pris un peu de notre temps pour faire une virée dans ces murs. Le restaurant-salon de thé le Bergamote, nous a accueilli sur sa petite terrasse, où l’on a pu déguster des galettes bretonnes et des desserts dignes des plus grandes maisons, mais aussi reposer nos jambes avant de reprendre la route. Nous sommes passés, par la suite, par plusieurs villes de caractère ; Dinan, Saint-Brieuc, Guingamp et Morlaix avant d’arriver à La Roche-Maurice. C’est un village non loin de Brest et de la mer celtique. En arrivant au domaine, nous avions été surpris du calme qui y régnait.

Arrivée et découverte de notre bulle « flottante »

Nous avions alors pris nos affaires et nous nous sommes dirigés vers notre bulle, niché dans un écrin de verdure. Notre bulle qui est déjà atypique, l’est d’autant plus dans ce domaine car pour y accéder, nous avions dû prendre une barque et naviguer jusqu’à notre ponton d’amarrage. La balade est restée gravée dans ma mémoire, comme si c’était hier.

 « Nous sommes montés dans la barque et à ce moment-là, le spectacle commença ; les canards sauvages, les libellules et les oiseaux chantaient sur l’étang. L’air frais nous caressait le visage, les rayons du soleil nous réchauffaient et irradiaient sur la surface de l’eau. Nous avons aperçu à un tournant, notre bulle qui flottait. Nous avons alors amarré et monté sur notre terrasse ».

Sachez-le, cette aventure vous plonge en pleine nature et rend le séjour encore plus incroyable. Bien-sûr, ceux et celles qui ont le « mal de mer » pourrons ressentir ce désagrément pendant quelques jours. Chaque matin, nous avions le petit-déjeuner de servi sur la terrasse : un jus de pomme, de la confiture et quelques viennoiseries, fait maison nous ont ravis. La nuit était assez magique, le ciel étoilé se reflétait sur l’étang, nous avions l’impression d’être au-dessus des nuages dans un monde imaginaire. La bulle fût très confortable, un lit douillet au centre et quelques meubles d’appoints pour y déposer nos affaires.

Le principe de la bulle est vraiment de prendre du temps pour soi mais aussi dans sa conception. Avant de rentrer dans la bulle ou avant d’en sortir, nous devions passer par une entrée. Nous ouvrions une première porte que nous refermions derrière nous, avant d’ouvrir la seconde afin de ne pas faire dégonfler la bulle. Ce qui était différent avec ma première expérience dans une bulle, est que l’on avait bien plus d’humidité à l’intérieur. La relation directe avec l’étang, et le fait que l’on soit à deux dans la bulle, en était surement la cause.

Croquis de l’hôtel « Bubble » – caractéristiques thermiques

Mais l’expérience en couple dans cette parenthèse de calme et de romantisme fût vraiment bénéfique. Nous avons pu voir, en plus, des étoiles filantes. Les maîtres de maison, une famille adorable nous ont accueillis pendant tout le séjour et ont pris soin de nous. Nous avons pu déguster des mets locaux ; tels que des fruits de mer provenant de Landerneau, dans une bulle sous les arbres. Nous avons pu faire de grande et longue promenade autour et sur l’étang. Ce fût très agréable et chaleureux.

La semaine prochaine, nous continuons notre périple. Serais-je seule ? Accompagnée ? L’avenir nous le dira …

Excursion

Pendant la semaine, j’ai décidé de visiter tous les recoins de mon hôtel, car depuis que je suis là, je n’ai pas vraiment pris le temps de tout visiter. On est jeudi, comme tous les matins, je me réveille de bonne humeur. Après le petit-déjeuner, je décide d’abord de visiter toutes les boîtes et d’essayer de comprendre leur fonctionnement. Au premier étage, on a un rectangle de 7,3m*9,9m, dans lequel on a quatre boîtes. Dans ces boîtes, sont placées les capsules et entre chaque boîte, il y a des passages et des escaliers qui mènent à chaque capsule. Ces passages d’environ 1 m et les escaliers sont considérés comme des espaces semi-privés où les gens peuvent se rencontrer, discuter et s’asseoir ensemble.

Fonctionnement des chambres

Je pensais qu’il n’y avait que des chambres capsules dans l’hôtel, mais en fait non, il y a également deux chambres familiales qui se situent au Rez-de-chaussée et qui peuvent accueillir jusqu’à trois personnes (un lit double et un lit simple en mezzanine). Il faudrait que je songe à changer de chambre et essayer la chambre familiale qui ressemble plus à une chambre normale d’hôtel.

Chambre familiale

Vendredi,

Masa nous a demandées avec deux autres clientes, si on voulait faire un tour de voiture en ville pour qu’il nous montre quelques endroits intéressants de la ville. A côté de l’hôtel, il y a plein de sanctuaires et de temples. La ville de Kyoto a été la capitale du Japon et a servi de résidence à l’empereur. Pas étonnant donc que l’on y trouve aujourd’hui un nombre incalculable de temples, de sanctuaires et de bâtiments historiques si bien préservés.

Nous avons donc décidé d’aller visiter le Kinkakuji ou Temple du Pavillon d’Or. Ce temple se situe le long de la montagne, au nord de Kyoto. Il est surnommé le Pavillon d’Or pour ces magnifiques façades recouvertes à la feuille d’or. Ainsi, le bâtiment doré se reflète dans l’eau de l’étang au-dessus duquel il a été construit. Le temple s’ouvre sur un jardin qui nous immerge au cœur d’une miniaturisation du paradis de Bouddha. 

Temple du pavillon d’or avec reflet des feuilles d’or sur l’eau

Le reste de la semaine, j’ai également visité quelques restaurants locaux. La nourriture était succulente ! Je vous raconterai une prochaine fois. Ma semaine, qui était supposée être une visite de tous les recoins de l’hôtel, s’est terminée en visite/excursion dans la ville de Kyoto. 

Immersion historique

Cette semaine était très enrichissante en découverte. Ce qui me fascine le plus dans ce site classé patrimoine mondial de l’UNESCO c’est l’authenticité et l’identité qu’il porte en lui. Toutes ces couches, ces vies humaines et ces histoires qu’il a abritées. 

En observant la structure des Sassi, on peut facilement distinguer  l’évolution sociale et architecturale de l’humanité, le passage de simples abris creusés, aux grottes avec façades, à la construction de toits terrasses, jardins.  L’évolution de la structure sociale d’une communauté est aussi retranscriptible. Les différentes interactions humaines entre les individus, les familles, les habitations, les quartiers et les églises, le passage de la campagne à la ville. 

Cette semaine a été majoritairement consacrée à la découverte de la ville, dans l’espoir de trouver des informations sur l’histoire  et le mode d’occupation originale des anciennes grottes. 

Mes premiers entretiens avec les habitants, paysans et commerçant du centre historique de la ville, m’ont confirmé les premières analyse faites sur place 

Appelés les Sassi,  ils représentent deux des plus anciens secteurs de la ville de Matera, ils sont principalement composés de maisons en partie creusées, ou en partie construites, incrustées dans la falaise. 

Au cours des siècles et des millénaires passés, les habitants ont agrandi les grottes formées naturellement et en ont creusé de nouvelles dans le calcaire.

Ils ont utilisé la pierre extraite pour construire des pièces supplémentaires. Dans cette ville verticale, composée d’une douzaine de niveaux, les rues d’un niveau fournissent le toit des structures situées en dessous. 

Selon Pietro Laureano, auteur de la proposition d’inscription à l’UNESCO, les grottes, dont beaucoup sont en pente descendante à mesure que l’on y pénètre, ont été aménagées de manière à maximiser l’efficacité de la construction. Elles ont été développées pour maximiser l’apport de lumière, l’hiver . Bien qu’humides, les grottes offrent un confort thermique épatant : un air  frais en été chaud et un abri chaud en hiver. Les cultures qui se sont développées ici, ont maximisé la collecte des eaux de pluie grâce à un système complexe de gouttières/ citernes ( appelées Gra Baglioni) qui sortent de la crête de la colline et recoupent chaque niveau et secteur des  grottes.

Ces informations réconfortent mon intuition ! Les habitants m’orientent vers un bouquiniste dont la boutique se trouve au bas du village. Je m’y rends dès ce weekend. 

La boutique est assez étroite, mais jouit d’une façade en calcaire dont le charme est indéniable, à l’intérieur, des livres, des archives, des tableaux un vrai cabinet de curiosités. J’aperçois un vieil homme; au fond le nez dans un journal, des cheveux blancs gris, des rides expressives, et des lunettes rondes  un peu trop grandes pour son visage. J’approche, et je lui explique que j’aimerais connaître un peu plus l’histoire de la ville, et surtout de l’occupation des grottes.  

Il esquisse un énorme sourire, il semble être ravi et très enthousiaste de me faire part de cette histoire. Il me ramène une chaise et une pile de livres. Il me demande si j’ai envie d’un café, ou d’eau fraîche. Une fois servie;  il commence sans attendre.  Il m’explique que le site est habité, continuellement, depuis deux millénaires. La ville trouve ses racines et existe grâce aux grottes  et villages qui constituent les premiers villages du Paléolithique au Néolithique. Le site était idéal pour une société préhistorique,  les grottes d’un côté et les rives de la rivière de la Gravina de l’autre.  

Il m’explique également que la ville a toujours entretenu une relation forte avec la religion. Son essor est dû au développement des monastères dans la région. Je lui demande alors si l’église qui nous sert de salle de repas date de cette époque. Il acquiesce et affirme que les églises rupestres et demeures monastiques dans les grottes, qui se trouvent enrichies de peintures figuratives religieuses datent bien du début des années mille. Je lui demande si ces peintures existent encore ? Je n’en ai vu aucune encore. Il pense qu’elles sont fermées au grand public, afin de préserver la peinture.  Je sais déjà que lors de mon retour aux grottes, je vais essayer de m’y faufiler, je ne pourrais résister. 

Des clients entrent dans le magasin et nous interrompent , le vieillard se lève il part les conseiller et me demande de revenir, au cours de la semaine prochaine, un mardi peut être ou il sera plus libre et pourra m’accorder plus de temps. 

Je lui souhaite une agréable soirée, et me précipite vers l’hôtel, une seule idée en tête, trouver ces grottes originales.