Tschuggen Bergoase

Trois jours se sont écoulés depuis mon arrivée au Tschuggen Grand Hotel à Arosa. J’ai pris le temps de m’installer dans ma somptueuse chambre et de découvrir les lieux en bonne et due forme. Il faut dire que la partie hôtel à elle seule est gigantesque entre les 130 chambres, les quatre restaurants, le bar et les salles de congrès et d’événements mais au moins je ne m’ennuie pas. En revanche, s’il y a bien une partie de l’hôtel que je n’ai pas encore visitée et que je souhaite voir à tout prix, c’est le Tschuggen Bergoase, le somptueux centre de bien-être conçu par l’architecte de grande renommée Mario Botta. 

Je n’ai jamais eu l’occasion d’appréhender physiquement une de ses oeuvres mais, en bonne étudiante, j’ai retenu quelques points de sa biographie. Architecte de nationalité Suisse, il côtoie deux des grands maîtres de la discipline à savoir Luis Kahn et Le Corbusier pour lequel il travaillera. Cette influence fait, au fur et à mesure, évoluer sa vision de l’architecture et sa conception s’oriente vers des formes pures, géométriques et imposantes qu’il met en valeur par des matériaux naturels et bruts dont son préféré, la brique. Enfin, il voue une extrême importance au site et à la lumière. Finalement, le Tschuggen Bergoase, achevé en 2006, est la parfaite démonstration de ses valeurs. 

Accessible depuis l’hôtel par une passerelle vitrée, l’édifice apparaît comme fondu dans son environnement. Dans une démarche respectueuse du site sur lequel il s’inscrit, l’ensemble du bâtiment est enterré dans le sol et seules les neuf lucarnes géométriques sont émergées du sol, représentant de grandes feuilles et se fondant dans la somptueuse forêt environnante. 

Photographie du centre fondu dans le paysage

Ayant observé le bâtiment de loin à plusieurs occasions, j’ai pu remarquer la double fonction des lucarnes qui varie au cours de la journée. Le jour, celles-ci permettent d’inonder le centre sous-terrain de lumière tandis que, la nuit, elles viennent éclairer le village et le refléter dans des tonalités multicolores stupéfiantes. 

Photographie des lucarnes de nuit

Si l’extérieur du centre fait rêver par son éthique, l’intérieur alimente ce rêve. Ce sont 5000 mètres carrés dédiés à la détente répartis sur quatre étages qui communiquent visuellement entre-eux et qui sont à la hauteur du standing cinq étoiles de l’hôtel.

Coupe sur le Tschuggen Bergoase montrant la répartition des étages sous-terrains et leur communication visuelle, l’arrivée depuis l’hôtel au troisième étage, la présence des piscines au quatrième et l’entrée tous publics au premier

Il paraît qu’à l’intérieur, nous retrouvons la volonté de Mario Botta de travailler avec des matériaux bruts et locaux. L’emploi du granit Duke White des Alpes et de la roche d’Arosa seraient de mise. Nous retrouverions également l’érable canadien et tous ces matériaux sont mis en valeur par les grands voiles en verre des lucarnes assemblés par des menuiseries en zinc-titane. 

Arrivant au troisième étage du centre par la passerelle, me voici à l’étage du sauna world tel qu’il est nommé.

Photographie de la passerelle communiquant avec l’hôtel

Je décide de me rendre au water world du quatrième étage avec piscines intérieures et extérieures, sauna extérieur et solarium. C’est l’occasion où jamais de me baigner dans une des plus belles piscines de Suisse et cela me permettra au mieux d’appréhender les espaces intérieurs.

22h59

Les nuits sont calmes ici, pas de bruit de voiture, aucun son parasite pour être juste ; seul le son des vagues qui s’écrasent sur la plage vient rompre ce silence, ces magnifiques vagues poussées par le vent. Et je ne vous parle pas des réveils. Chaque matin, les rayons du soleil traversent les généreuses baies vitrées de ma chambre, jusqu’à venir chauffer les draps…

Quelle chance de pouvoir prendre son petit déjeuner avec une vue comme celle-ci…

Je suis là que depuis une semaine, et je me suis déjà surpris à avoir une routine. Je me lève, je prends le petit déjeuner, suivi d’un bain en extérieur. C’est apaisant de pouvoir se laver devant ce paysage, un océan turquoise à perte de vue, et cette plage de cactus qui s’interpose entre l’océan et moi. C’est étrange mais agréable pour tous vous dire, être en extérieur avec une intimité d’intérieur. Je m’exhibe tout en restant caché…

J’aimerai réussir à vous décrire tous mes ressentis de ces moments magiques que je passe ici, mais il est vrai que je ne possède pas le vocabulaire me permettant de vous mettre en immersion. Et je n’oserai vous les décrire ; ce serait vous mentir et vous cacher une partie de toute ces merveilles.

Ce n’est pas contre vous, mais je viens de rejoindre des amis au bar ; je vous dis à la prochaine…

Confinés

Mardi 16 Mars

Une semaine entière est passé depuis mon dernier post. Pour tout vous dire la décision est tombée et nous sommes confinés, ici en Suisse. N’ayant pas trouvé de moyens pour rentrer avant la fermeture des frontières nous n’avons pas eu d’autres choix que de rester à Lucerne. Le temps n’a pas vraiment été clément et tout est fermé. 

À l’annonce de ce confinement Alexis et moi, nous sommes sentis coincés et enfermés, bloqués dans cet hôtel. Mais après une semaine entière à vivre ici, je suis reconnaissante de pouvoir expérimenter un tel lieu de manière si particulière. Je me retrouve quelque peu absorbée et impressionnée par la capacité de l’architecte Jean Nouvel à mener un projet qui nous permette autant de déverrouiller nos imaginaires et de nous faire voyager si loin uniquement en travaillant l’espace d’une manière spécifique. Finalement, je peux dire que je vais pouvoir me concentrer sur mon rôle de future architecte : j’ai pris la résolution de m’ouvrir à ce lieu et de vivre l’expérience pleinement en étudiant le moindre aspect de cet hôtel et de vous partager mes recherches et mon travail. 

Collage d’ambiance : sombre, lumière et mise en valeur du plafond illustré. Corner junior Suite

Comme nous serons amenés à changer de chambres autant que possibles pour expérimenter autant que faire se peut les lieux, Alexis et moi avons décidé de nous plonger pleinement dans l’univers de nos chambres en regardant les films qui y sont dévoilées sur les murs et plafonds. Après la découverte du premier film, The Pillow Book, dont je vous ai parlé la semaine dernière, je trouve que le choix de Jean Nouvel de plonger la chambre dans une atmosphère sombre colle totalement avec l’esprit de ce film. De plus, j’ai beaucoup questionné son choix de scène, c’est celle qui selon moi illustre parfaitement le film. Les éléments les plus importants du film comme la féminité, la calligraphie, l’homme, mais également l’érotisme y sont suggérés. 

Vous l’aurez compris, je suis bloquée ici, mais cela m’enchante énormément. Je suis excitée par le voyage qui m’attend dans cet hôtel et j’ai bien l’envie de vous dévoiler les secrets qu’il nous cache. 

Découverte de Vals

7132 House of Architects : Chambre Zumthor
Le pont de Vals -Jürg Conzett

Depuis mon arrivée à Vals, je commence toutes mes journées par une baignade dans les thermes, les matinées sont réservées aux résidents de l’hôtel, quel luxe d’avoir la plupart du temps un bain pour moi toute seule! Puis, je passe la fin de la matinée dans ma chambre, pour ensuite me balader après le repas. Et, chaque soir j’assiste au coucher du soleil depuis la piscine extérieure des thermes. Quelle vie de rêve vous devez vous dire! C’est vrai que j’ai vite pris mes marques et instauré ma petite routine architecturale. 

J’aime beaucoup ma chambre, elle me donne l’impression de vivre dans une grotte artificielle. Les murs sombres attirent mon regard vers la baie : l’animation principale de ma chambre. D’ailleurs, la nuit je dors les rideaux ouverts pour me réveiller en voyant le jour épouser la montagne depuis mon lit. Le soir, une toute autre ambiance se dégage dans la chambre : le luminaire designé par Peter Zumthor prend tout son sens. Disposé assez bas dans un angle de la chambre, il reflète la lumière sur les murs brillants, à l’image d’une lanterne que l’on disposerait dans une grotte humide. Je pense que l’effet doit être très différent dans les chambres qu’il a dessiné en rouge et jaune.

J’ai eu l’occasion cette semaine de me balader dans Vals. J’ai commencé par me rendre sur la place principale du village. Ici j’y ai découvert une pâtisserie locale : la tarte à la noix, comme c’est bon, je ne m’en lasse pas! Mon trajet a été marqué particulièrement par un pont en pierre locale, très minimaliste, et dans le même esprit que les thermes, qui a attisé ma curiosité. Après m’être renseignée, j’ai pu voir qu’il avait été conçu par un ingénieur nommé Jürg Conzett. J’ai alors écouté une de ses conférences dans laquelle il explique avoir commencé à exercer avec Peter Zumthor. Il est particulièrement spécialisé dans les ponts mais a fait de magnifiques bâtiments révolutionnant les principes structurels. J’espère croiser d’autres de ses œuvres sur mon chemin! 

Vals est un village qui s’étend en longueur, longeant un cours d’eau, ce qui permet d’avoir une vision globale du village quand je marche étant donné sa faible largeur. Mon objectif pour la semaine prochaine est de me lancer dans une randonnée jusqu’au prochain village, j’ai cru entendre que Peter Zutmhor occupait son chalet de vacances en ce moment! 

Limites floues, entre le construit et le non construit

La dernière semaine était synonyme de repos et d’apaisement. J’ai pu découvrir l’hôtel un peu plus, il existe 18 chambres, de tailles différentes, classique, supérieur, suite et suite exécutive, qui prennent place toutes dans les anciennes grottes. Elles jouissent d’un jeu de lumière caractéristique des habitations troglodytes. les terrasses sont très vastes et végétalisées de temps en temps. 

Il n’y a pas vraiment d’espace restaurant. Les repas, tous à partir de produits locaux,  se déroulent à l’intérieur d’une ancienne église rupestre du XIIIe siècle.

Une semaine s’est écoulée, j’ai pratiqué les lieux de jours et de nuits, et pourtant je n’ai pas l’impression d’avoir compris et assimilé le plan et l’organisation de l’hôtel. 

Le soir quand je me couche, j’entends les pas des habitants de l’hôtel au-dessus.

Les toits seraient-ils des terrasses? 

Les escaliers à l’intérieur des chambres laissent deviner un dénivelé et structurent les différents espaces.  existaient-ils avant la rénovation des lieux ? 

Les grottes étaient précédemment occupées par des familles entières, quels étaient leurs besoins? comment étaient agencés les espaces? Je remarque des trous, ici et par là, sur les terrasses extérieures. Ça doit surement être les anciennes citernes ! Chaque cave – ancienne habitation – devrait en posséder une, sûrement au niveau des salles de bains.

La matérialité des façades, principalement constituées de pierres identiques à celles des murs intérieurs, laissent deviner que les dimensions des grottes ont été agrandis, et que les pierres récupérées ont été réutilisées pour le traitement des façades.

Une terrasse principale vient desservir toutes les grottes, qui doivent être conçues selon un plan type barlong, sans ouvertures zénithales. À l’intérieur,  l’obscurité est prédominante, seule une fenêtre dans la façade d’entrée laisse pénétrer des rayons de lumière.

Les différentes tailles des chambres posent la question de la superposition de ces espaces. Les chambres les plus grandes, seraient logiquement tout en haut de la pyramide pour permettre une meilleure stabilité, et un jeu de vide plein plus cohérent. Pourtant notre chambre, la plus spacieuse, se trouve sur le niveau du rez -de -chaussée. Ces retraits de façades découlent-ils d’une organisation plutôt en alternance  ?  

Beaucoup d’hypothèses, je suis fatiguée, ce soir, j’ai plutôt envie de profiter du vin italien et de la brise, je continuerai mes recherches le lendemain.

Une grue, à moi seule

Réveillée par la douceur du soleil levant, je contemple la vue depuis … les murs de la mezzanine. La suite est presque entièrement en verre, seule une façade permet d’abriter les espaces humides. Je jongle entre les trois paysages qui s’offrent à moi en essayant d’imaginer ce que ressentait le travailleur qui manipulait autrefois la grue … JE SUIS DANS UNE GRUE, je me rends à la réalité et je commence à hurler (dans ma tête) j’ai une ACROPHOBIE ! Je respire difficilement, mon cœur bat très fort et ma tête tourne, voilà qu’une crise de panique me submerge, je ferme vite les yeux et décide de me calmer en chassant ces imaginations irrationnelles.

Je raconte ma mésaventure à Lindy qui en rit, elle est étudiante en urbanisme et paysage à l’Ecole des Arts d’Amsterdam AHK. Nous nous connaissions, elle et moi, sur les réseaux sociaux seulement sans avoir eu l’occasion de se voir donc nous avions décidé de convenir à un café dès la première heure sur les quais du port pas loin de mon hôtel. Notre discussion est si enrichissante que j’avais une seule envie, prendre mon carnet et noter toutes ses informations dignes d’un cours magistral, car chanceuse que je suis, Lindy a bien suivi l’évolution du projet de Faralda Crane Hôtel qui a fait le buzz dans toute la ville d’Amsterdam et bien loin. Autrefois une friche industrielle abandonnée, la grue n°13 est démontée en 3 jours en juillet 2013 pour être restaurée et reconvertie en hôtel. Son histoire remonte à bien longtemps, quand cette grue faisait partie d’un ensemble de bâtiments, cales et grues abandonnés suite à la faillite de leur propriétaire, la compagnie Dutch Dock and Shipbuilding Company (NDSM).

Entre ruines qui se sont écroulées et d’autres qui ont été démantelées par précaution, les grues disparaissent peu à peu du paysage portuaire et c’est en 2011 que le promoteur Kornmann Rudi sauve la dernière grue Kraan 13 datant de 1951 pour en faire un projet d’un hôtel suspendu dans l’air.

Je serais restée des heures et des heures à écouter Lindy sans en avoir jamais assez, moi qui suis passionnée par l’histoire des architectures, par l’âme des lieux, je continue mes recherches de mon côté chaque soir dans ma suite. Je suis sûre d’avoir du temps pour collectionner toute bribe d’information sur cet endroit qui m’intrigue tant, puisque je passerai trois semaines dans chaque suite de l’hôtel, histoire d’explorer chaque recoin du lieu et d’y expérimenter chaque sensation. Faralda Crane Hotel propose seulement trois suites luxueuses, et elles seront toutes à moi seule…  

Là-haut

Errant en milieu de cette immense esplanade vivante, je suis subjuguée par ce street art couvrant chaque millimètre de ce port, les graffitis n’épargnant ni murs, ni mobiliers ni même vieux yachts ruinés. Je poursuis mon émerveillement en traçant mon chemin vers cette immense structure que personne ne risque de rater, ses couleurs appellent à la rébellion, à faire la fête et surtout, à vivre une expérience insolite dans une grue.

Je récupère ma carte d’accès après un bel échange avec la réceptionniste qui n’a pas manqué de m’éclairer sur les petits secrets de l’hôtel tout en me laissant une grande marge de suspens. L’ascenseur ressemble à une cabine d’une navette spatiale, étroit et blindé de boutons, doté d’une échelle, et par-dessus tout, sa porte se ferme manuellement. Ce voyage dans l’espace me transporte tout là-haut, vers ma suite. En entrant, j’inspecte visuellement les lieux pour repérer les espaces et distinguer le coin de repos du coin de manger de la salle de bain. Cette habitude d’architecte démarre aussitôt une discussion interne sur le pourquoi du comment de cet agencement de mobilier, pourquoi cette couleur ici ? Comment-a-t-on raisonné pour mixer un décor industriel rustique avec une touche de vintage ? Trop de questions à la fois qui finissent par m’épuiser et me mettre KO.

Aux confins du paradis

Quelques semaines ont passées depuis mon arrivée sur l’île de Rangali. Les jours passent de plus en plus vite. C’est dingue comme on s’habitue vite au luxe et à l’extraordinaire. Je ne m’émeus même plus de me brosser les dents face aux poissons, de m’endormir au milieu des raies et des tortues, d’observer les coraux depuis ma douche. Le spectacle est toujours aussi magnifique, mais c’est devenu ma routine, mon quotidien, mon horizon.

Le complexe hôtelier qui s’étend sur quelques îlots est un lieu de villégiature très exclusif. Ce n’est pas un lieu fréquenté par des foules de touristes en temps normal, seul une poignée de riches vacanciers peuvent se permettre un séjour ici. Avec la pandémie, de nombreuses chambres, suites et villas restent vides. Les douze restaurants de la résidence, eux, restent ouverts. Parfois je suis l’unique client dans l’un d’entre eux, le temps d’un repas. Je passe de longs moments à observer l’océan, seul, reclus aux confins du paradis.

BESOIN D’AIR

Durant cette semaine, j’ai commencé à ressentir un besoin d’air. Pour le moment, j’ai très peu visité les alentours. Pour être plus précise, j’ai toujours besoin de plantes ou de fleurs pour me sentir bien, alors je suis parti faire une randonnée. Arrivé au début du parcours, un groupe d’amis espagnol allait commencer la randonnée donc je les ai suivis et nous avons parlé. Ils m’ont expliqué que l’hôtel dans lequel je séjourne, avait été construit par l’agence RCR Arquitectes. Ils ont construit d’autres bâtiments dans la ville d’Olot. Je souhaite les visiter dans les prochains jours. En fait, j’en ai un peu marre de ma chambre…. Elle a une dimension raisonnable, mais elle n’est pas adaptée aux longs séjours. Je commence vraiment à tourner en rond, j’ai déjà lu des livres, fait du yoga et de la méditation, mais maintenant, j’ai vraiment besoin d’air.

Pour être plus clair la chambre mesure à peu près une trentaine de mètre carré, salle de bain et toilette compris. J’ai réussi à trouver un document sur Internet renseignant les informations du plan et la matérialité. La structure est faite en acier inoxydable.

https://www.archdaily.com/703751/les-cols-pavilions-slash-rcr-arquitectes

Les Cols Pavilions / RCR Arquitectes

Bookcase « XL »

Aujourd’hui c’est lundi 15 mars. Ça fait une semaine que j’ai emménagé dans cet hôtel. J’avoue que c’est très simple de se faire des amis ici! Tout le monde est curieux par rapport à la chambre de l’autre. J’ai l’impression que toutes les chambres sont différentes l’une de l’autre. Vu que je n’ai pas trouvé encore un plan de l’hôtel, je me demande : Est-ce qu’il y en a deux qui sont pareilles ? J’ai fait connaissance avec un jeune couple, on s’est déjà croisés plusieurs fois sur les escaliers pour monter au deuxième étage et aussi devant ma voiture-chambre. Vue que leur chambre est proche de la mienne ça ne m’étonnait pas qu’ils passent souvent devant. J’ai vue leur curiosité à propos du car Volkswagen. Pendant une soirée dans le bar restaurant « Kevin bacon » on a fait connaissance. On s’est bien amusé et en fin de soirée légèrement éméchés, on a décidé d’échanger nos chambres. Alors maintenant je suis dans une des chambres derrière la bibliothèque taille XL. J’ai commencé à dessiner les plans de l’hôtel par rapport à ma représentation mentale de l’espace, qui n’est d’ailleurs pas aisée avec tout ces espaces cachés. Cette chambre se trouve au dessus du bar. Elle a une vue vers l’extérieur et une vue vers les couloirs dans l’hôtel. « Bizarre non ? ». Le lit se trouve dans une alcôve entre le mur extérieur et un mur intérieur. Dans le mur intérieur ce trouve cette étrange fenêtre. Je peux voir tout le monde qui passe mais eux ne peuvent pas. Je pense que c’est intéressant comme concept ! En plus la chambre, contrairement à l’autre à sa propre salle de bain!