Derniers moments de mon idylle

Me voici de retour dans la suite Mayne Stone pour mes derniers moments à l’hôtel. Je pense qu’il s’agit de ma suite préférée, c’est une expérience très singulière par rapport aux différents hôtels que j’ai déjà eu la chance de visiter. La pierre enrobe la chambre du sol au plafond et la salle de bain est tellement optimisée.

J’ai pris mon dernier bain dans les thermes ce matin et je me suis permise d’enfreindre la règle des photos pour vous partager ce moment magique où la lumière matinale commence à s’emparer des thermes. Je me suis allongée un moment face au paysage pour essayer de me rappeler de chaque moment, de chaque élément de ce séjour qui se termine… C’était la première fois que je prêtais attention aux deux montres disposées dans les thermes : à l’origine, Peter Zumthor n’avait prévu aucun indicateur de temps dans les thermes, mais au bout de trois mois d’ouverture l’hôtel lui a demandé d’en intégrer. Ils sont très discrets dans les thermes : ils font la taille d’une montre, dans l’épaisseur d’un petit poteau, de la même matière que les garde corps, les montres se confondent avec.

Une fois le rituel de la douche devant le paysage effectué, j’ai pris mon petit déjeuner en terrasse, face au paysage, et au toit des thermes… C’est agréable l’hôtel lorsque le temps est plus estival! Je pense que l’expérience doit être complètement différente, cela me donne une bonne raison de revenir… bientôt j’espère! 

Me voilà désormais sur la route du retour, longeant l’usine d’eau source de Vals, l’usine de traitement des pierres de Vals, quelle richesse… Ce séjour à Vals aura été une véritable destination à part entière, tous les jours j’avais l’impression de découvrir de nouvelles choses, les chambres sont très différentes et la vue qu’elles offrent également. J’ai vu la neige fondre des montagnes, quelle expérience extraordinaire, je quitte cet endroit que je connais bien désormais, mais je sais que lorsque j’y retournerai, j’aurai l’impression de tout redécouvrir, c’est une des vraies spécificités de cet hôtel! 

Visite de la chapelle Saint Benoît à Sumvitg

Avec Anna et Jade nous avons visité la chapelle Saint Benoît. Elle a été construite en 1988 à  Sumvitg dans les Grisons, à 40 minutes en voiture de Vals. Ce fut une belle expérience et surtout un effet de surprise, dans les revues la chapelle paraît bien plus grande!

À l’intérieur, la charpente donne l’impression d’être dans une coque de bateau retournée. La lumière embrasse chaque partie de la charpente, en partie haute. La forme de la chapelle rythme également le parquet qui prend lui aussi cette forme « navale ». Le sol est détaché des colonnes, ce qui lui donne l’impression de flotter. Il y a une réelle sensation de divinité à l’intérieur, l’intérieur est sain par sa lumière, sa matière et sa simplicité. 

Cette chapelle a été construite suite à une avalanche qui avait touché la commune. Suite à cet événement elle a fait appel à Peter Zumthor, connu pour son respect des cultures locales. Le Dr Philip Ursprung, un fidèle du site, voit cette chapelle comme une forme de larme vers la vallée.

Présentation de l’hôtel à Anna et Jade

Plan de masse de l’hôtel ; lobby ; passerelle ; chambre Tadao Ando ; entrée de la House of Architects

Cette semaine j’ai eu la chance qu’Anna et Jade viennent me rendre visite. Nous résidons pas très loin les unes des autres étant donné que nos hôtels sont tous dans les Grisons. J’ai pu leur présenter l’hôtel ainsi que ma chambre Tadao Ando, puis je les ai emmenées voir une autre œuvre de Peter Zumthor, à 40 minutes de route de l’hôtel. 

Nous avons commencé par emprunter le chemin que j’utilise le plus fréquemment pour aller de Vals à ma chambre. Nous sommes entrées par l’entrée indépendante de la partie de l’hôtel  House of Architect, un hall d’entrée marqué par un canapé bleu Klein monumental et un magnifique granit au sol. 

Nous nous sommes rendues à ma chambre en ascenseur pour déposer les bagages des filles. Cette semaine j’occupais une suite dessinée par Tadao Ando. Elle est rythmée par des claires voies et un parquet en chêne. La salle de bain est en verre opalescent. Elle est simple, je m’y sens bien, parfois il n’y a pas besoin d’artifice pour que le lieu soit agréable et chaleureux. Je passe beaucoup de temps sur l’emmarchement le long de la fenêtre, dans cette chambre je me sens appelée par l’extérieur et j’aime passer mon temps dans l’épaisseur entre la chambre et le balcon. 

Une fois les bagages déposés, nous avons emprunté la passerelle qui relie la House of Architect au corps de bâtiment majeur de l’hôtel 7132 qui comprend la partie accueil, l’entrée des thermes, la restauration, l’hôtellerie classique et les suites présidentielles. Tout ce qui est accueil et restauration est ouvert au public, dans l’accueil il y a les ascenseurs qui permettent d’accéder au sous terrain pour les thermes. 

Les thermes sont accessibles à tout public à certains horaires de la journée. Sinon, les résidents de l’hôtel peuvent y aller autant de fois qu’ils le souhaitent sans horaire. Je sais également, que l’hôtel à un partenariat avec un autre hôtel au cœur de Vals, moins onéreux, qui permet aux clients de pouvoir eux aussi bénéficier des entrées dans les thermes comprises dans les prix des chambres. 

Avant d’aller profiter des bains, nous avons pu prendre un snack sur la terrasse du bleu bar de l’hôtel. Quel plaisir quand le joli temps pointe le bout de son nez! Sans compter qu’à Vals c’est la saison des Jonquilles… 

La tour de Morphosis

La chambre Kengo Kuma, puis le projet de la 7132 Tower

Cette semaine j’ai dormi dans la chambre dessinée par Kengo Kuma dans la partie House of Architect de l’hôtel. Je pense que c’est une de mes chambres préférées car elle me donne l’impression de vivre dans un cocon, c’est une expérience singulière dans ma vie. Le sol se prolonge jusqu’au plafond et les murs donnent l’illusion de se replier au-dessus du lit, à l’image d’une cabane dans les bois. 

La salle de bain est complètement ouverte sur la chambre, la douche est face au paysage habillée par des plaques de verre. Ce qui est intéressant dans cette conception de la chambre, c’est que le meuble de la salle de bain, qui permet de poser la vasque, est en dehors de la salle de bain un bureau. Un meuble peut servir à deux destinations bien distinctes tout en ne formant qu’une entité. 

En me baladant dans le village, je suis arrivée dans un lieu d’exposition, il contient encore la maquette d’un projet qui aurait pu voir le jour à Vals en 2019 : l’extension de l’hôtel de 107 chambre en hauteur par Tom Mayne, le fondateur de l’agence d’architecture Morphosis. La tour devait s’appeler la 7132 Tower, à l’image de son client 7132 Ltd, qui a déjà en sa possession l’hôtel 7132 et les thermes. Ce projet ne s’est pas fait. 

Le projet s’insérait dans le paysage de manière très minimaliste, à l’image d’une allumette dans le paysage, un hôtel très fin aux allures de gratte ciel de près de 381 mètres de haut. Une des grandes idées de ce projet était de monter en hauteur pour avoir un panorama sur les Alpes, avec une façade reflétant le paysage pour se confondre avec. 

La particularité des chambres c’est d’être ouvertes entièrement sur le paysage même jusque dans les salles de bain. Les douches sont des pièces à part entière, qui peuvent faire sauna, face à une grande baie ouverte sur le paysage. Dans les chambres les plus onéreuses, des piscines personnelles sont à disposition dans les suites. Quel rêve…

En ce qui concerne le fait que ce projet soit resté « sur le papier », je ne sais pas quel avis avoir. L’hôtel offrait de magnifiques qualités, mais je pense qu’il était hors d’échelle par rapport à ce petit village. 

Le mystère des failles de lumière

Détail des failles de lumière, vue depuis le bassin extérieur et intérieur des hammams

Dans les thermes ce qui est magique c’est cette impression d’avoir une toiture qui flotte au-dessus de nous avec les joints creux qu’il y a entre les différentes dalles de béton. Celles-ci sont disposées sur les blocs de béton qui entourent les petits bains à la manière d’un entablement. Les porte à faux permettent d’avoir ces failles de lumières qui embrassent la pierre. Les dalles sont très épaisses, elles font 48cm, de ce fait, il n’est presque pas possible de voir, lorsque l’on est dans les bains, le dispositif mis en place pour laisser passer la lumière. Les failles sont en fait comme des fenêtres de toit, mais très allongées. 

Les failles de lumière se prolongent jusqu’à la piscine extérieure, notamment au niveau des grands cadres dans le paysage. Dans la piscine extérieure, j’ai l’impression de me sentir toute petite, l’architecture semble même s’agenouiller face au paysage au niveau de la façade sud-est des thermes. Le long de la rue, les thermes s’affirment et cadrent le paysage, alors que le long de la colline la nature prend le relais. J’aime cette sensation de transition entre la massivité de la pierre, qui devient de plus en plus poreuse pour ensuite laisser passer le paysage, à l’image d’une ruine romaine où les arcades seraient tombées d’un côté. 

Un des seuls endroits dans les thermes où les failles ne sont pas présentes, c’est les hammams. La lumière y est très spéciale et presque inexistante… Ils sont organisés en longueur sur trois salles. Les salles sont toutes traversées par un passage avec des bancs le long des murs. Ainsi, lorsque l’on entre, on accède à une première salle en enfilade avec une deuxième qui a une température plus élevée et de même pour la dernière salle. Cela permet au visiteur de tester les différentes températures sans avoir à beaucoup se déplacer. Mon dessin n’est pas très net car lorsque l’on rentre dans la première salle, on ne voit pas le fond de la dernière, tout est en buée, on ne voit pas à un mètre de soi, le parcours est guidé par les lumières du plafond qui permettent de ressentir une profondeur. C’est une sensation très intéressante de sentir les matériaux sur lesquels on marche, de s’asseoir, sans les voir, de les deviner. 

Silver eat

Plan des parties communes, bleu bar, silver et petit déjeuner

Les services de l’hôtel s’inscrivent en complémentarité des services déjà présents sur Vals, l’hôtel ne présente que des services gastronomiques pour la restauration alors que Vals propose des cuisines de type bistrot/ brasserie. Ce que j’aime dans ce village c’est que j’ai le choix! Je peux manger local et plus international à la fois. 

Les restaurants de l’hôtel se situent au niveau de l’accueil, l’entrée de l’hôtel donne à voir la grande baie qui rythme le bleu bar, puis, le restaurant gastronomique de l’hôtel le suit, et le restaurant Silver deux étoiles Michelin également. Les deux salles de restauration sont longées par un grand couloir qui permet de séparer les cuisines des salles. Ainsi, il est possible d’entrevoir les cuisines lorsque les portes coulissantes automatiques s’ouvrent. Les deux salles peuvent se mutualiser grâce à une cloison escamotable, ainsi, pour le petit déjeuner, les deux salles deviennent un grand espace pour accueillir les clients. Je trouve la répartition intéressante, entre les cuisines et les salles, j’ai l’impression que cela réduit les flux visibles en salle et éloigné du bruit des cuisines, le seul inconvénient est pour le personnel qui croise parfois le chemin des clients lorsqu’ils ont des plats à la main. 

Depuis le début de mon séjour, en général je mange beaucoup au petit déjeuner et dîne le soir dans les bistrots de Vals ou au snack du bleu bar de l’hôtel. Le petit déjeuner est splendide, il offre un buffet à volonté avec de multiples sortes de pains, de charcuterie et fromages locaux et bien sûr de merveilleuses viennoiseries et pâtisseries.

Cette semaine, j’ai eu la chance de manger au restaurant Silver, le restaurant gastronomique doublement étoilé de l’hôtel. Il est sous la direction du chef Mitja Birlo et très convoité. Quel spectacle entre cette nourriture divine et ce balai des serveurs dans ce magnifique paysage! Ma table était le long de la baie, je voyais la toiture des thermes depuis mon siège, je pense que c’est en partie dû à la forme du bâtiment, un peu arrondie qui permet d’avoir plus de vues. Alexander m’a expliqué qu’il y avait aussi la possibilité de réserver une table en cuisine pour voir les chefs travailler. 

La vue en grand!

Presidential suite, Kengo Kuma

Chers internautes, cette semaine j’ai vécu une expérience de rêve! Mon ami Alexander m’a offert le plus beau des cadeaux pour mon anniversaire… Il m’a laissé occuper la suite Kengo Kuma Presidential pendant quelques jours, des clients avaient décommandé. Il s’agit d’une chambre avec un standing plus élevé que les chambres du 7132 House of Architects, elle est classée cinq étoiles alors que les autres chambres sont classées quatre. Elle est très convoitée, il faut s’y prendre des mois à l’avance pour espérer y passer une nuit, sans parler du prix qui s’élève à près de 9 000 € par jour. En occupant cette place miraculeusement vacante, j’ai pu bénéficier de tous les services qu’offre le luxe de vivre dans cette suite. J’ai eu la possibilité de voyager en hélicoptère au-dessus de Vals et de ses alentours, j’ai pu boire une coupe de champagne sur le sommet d’une montagne… Quel rêve, c’est un bonheur d’être confinée ici!

La chambre est parfaitement optimisée, j’ai observé tous les détails.. Il y a une bande servante, le long du couloir, dissimulée derrière des portes coulissantes, elle comprend la salle de bain, les sanitaires et le dressing. Je pense que cet espace contribue à la bonne insonorisation de la chambre, notamment au niveau du couloir, mais aussi par le fait que ma chambre ne soit pas au contact des autres. La pièce noble de la suite est complètement tournée vers le paysage avec une grande baie qui donne l’impression d’une vue panoramique, l’attraction principale! Ce qui est marquant dans cette expérience, c’est que la bande servante se distingue de l’espace servi par un emmarchement qui vient surélever la partie noble. Cela donne un sentiment particulier notamment à proximité des baies vitrées ou sur le lit, j’ai l’impression de ne plus voir les barrières entre le paysage et moi. 

Tout ce qui est servant est en bois, et tout ce qui est servi est en pierre de Vals. C’est comme un mariage entre ce lieu et la culture Japonaise de l’architecte qui affirme son architecture surtout dans la partie servante avec la finesse des éléments et les parois coulissantes, et, pour ce qui est servi,  il respecte et vient en accord avec l’esprit carrière de pierre des thermes de Peter Zumthor. À l’intérieur de cette chambre, je ressens pleinement la vision de Peter Zumthor, tout est de pierre, à l’image d’une carrière, le canapé a un socle en pierre, le lit, les tables de chevet, le jacuzzi… Il n’y a pas de distinction entre le sol et le mobilier, un sentiment que je retrouve quand je suis dans les thermes. 

Concernant l’usage, je me suis habituée à prendre ma douche face au paysage dans les suites de Mayne, alors cela me fait bizarre que la douche soit enfermée. Cependant, en ouvrant les deux parois coulissantes, je suis dans la salle de bain avec une lumière du jour abondante. Le meilleur moment c’est quand je me prépare et que je vois la vallée dans le reflet du miroir… Il y a un jacuzzi au cœur de la suite, j’y passe beaucoup de temps, c’est un plaisir de se baigner face à cette vue magnifique… Je dois cependant vous avouer ma déception sur un point de la chambre : le bassin! Cela fait plusieurs années que je connais les plans de cette suite, et j’ai longtemps pensé que le bassin extérieur que je vois depuis ma chambre était une piscine… Quand Alexander m’a proposé la suite, je me voyais déjà passer tout mon temps dehors, comme dans les thermes, mais cette fois-ci seule au-dessus du paysage… Si un jour je construis un hôtel, je prendrai soin de retranscrire cette expérience que je reverrais de faire!  

Face à l’immensité

Zervreilasee

À cinq kilomètres de Vals, se situe le lac Zervreilasee, il est marqué par un barrage gigantesque. En empruntant un chemin de randonnée depuis l’hôtel je m’y suis rendue en moins d’une demie journée. Sur le retour j’ai mangé à Leis, sur la terrasse du bar restaurant face aux chalets de Peter Zumthor. 

Cette visite m’a profondément marquée, je me suis sentie si petite face à ce paysage immense qui me semblait infini. L’eau reflétait les montagnes et le ciel, le monde paraissait sans limites… Puis, il s’est mis à neiger (la vague de froid touche aussi la Suisse visiblement)! La neige a très vite épousé le sol, je me suis retrouvée sur la crête du barrage dans un froid inégalable, envahi par le brouillard, le barrage me semblait interminable! 

Plus je marchais sur cet immense objet, plus je m’émerveillais d’être à cent cinquante mètres au-dessus de l’eau dans ce panorama à couper le souffle. Pleine d’émotion en parcourant le paysage, j’en ai oublié le froid, il me semble être restée plus d’une heure à admirer les moindres détails de ces cinq cents quatre mètres de traversée. Le barrage est en forme de voûte, d’un côté je voyais le sol et les machines pour la production d’énergie et de l’autre j’avais l’impression d’être très haut, incapable de voir la la fin du barrage avec la bourbe du béton. Pour me rendre compte de l’échelle, je jetais des boules de neiges pour les voir dévaler ce ventre de béton jusqu’à l’eau. 

Je suis restée un moment seule dans la neige, sur cette immensité, faisant des tours sur moi-même plongée dans ces vues exceptionnelles. C’était un bonheur que je ne sais toujours pas expliquer, je suis revenue dans ma chambre avec des rêves plein la tête, impatiente de refaire cette expérience bouleversante.

Au coeur de l’écrin de pierre…

Le bain des vocalises, le bain central, puis le bain des fleurs

Peter Zumthor aurait imaginé les thermes à l’image d’une carrière de pierre… C’est une sensation que je ressens lorsque je suis dans les thermes. Absolument tout est en pierre, jusqu’au sol des différents bains, c’est une sensation très particulière au toucher, entre les murs qui laissent ressentir les différents joints des pierres et le sol qui est particulièrement doux et lisse. 

Chaque bain est unique, entre les différentes températures des eaux, les jeux de lumière associés aux bains, la profondeur, la hauteur, le parcours… Pour l’un des bains, il faut passer par un tunnel afin d’y accéder, c’est impressionnant, il mène à une pièce carrée d’au moins six mètres sous plafond, les visiteurs aiment y faire des vocalises. Il y a également d’autres expériences à faire entre les différents bains, par exemple il est possible en sortant du bain à 40°C d’entrer dans celui à 14°C, c’est très bon pour la santé! Celui rempli de fleurs est très apaisant, je m’y rends souvent pendant plus d’une heure à regarder les fleurs bouger dans cette odeur apaisante. 

Lorsque je suis dans les petits bains, mon regard est concentré sur l’eau et son mouvement grâce aux éléments pour s’asseoir, alors que quand je suis dans le bain central, j’aime faire l’étoile et regarder le plafond. Les failles de lumière entre les différents plafonds donnent l’impression que les volumes flottent, la pierre est magnifiée sous la lumière, révélant toutes ses nuances et textures…