La nature émerveille l’âme, le cœur, et l’esprit.

Le Juvet Landscape Hotel propose également un espace bien-être. J’ai pu en profiter régulièrement depuis mon arrivée. A quelques pas des chambres, le spa propose un moment de détente après avoir profiter des randonnées ou des pistes de ski. L’espace est conçu de façon à se sentir à l’abri dans une grotte ouverte sur ce paysage incroyable. Positionné juste au dessus de la rivière, cette espace offre une vue imprenable sur le parcours du cours d’eau.

Vue sur l’espace bien-être de l’extérieur

L’environnement dans lequel est positionné l’hôtel permet de se retrouver dans une ambiance calme et sereine. Le spa propose un sauna à vapeur, un jacuzzi et une chambre silencieuse. L’espace bien-être a toute sa place pour accentuer davantage le sentiment de se ressourcer auprès de la nature et oublier le quotidien.

Espace bien-être intérieur

Free spirit Suite

Je reviens sur mon séjour dans la première chambre de l’hôtel Faralda Crane afin d’apporter quelques éclaircissements. Ce n’est pas le fruit du hasard si j’avais décidé de débuter cette expérience de séjour virtuel dans la Secret Suite, c’est bien parce qu’elle fût aménagée dans un espace existant, la cabine du grutier, ce qui lui a valu une distinction visuelle par une forme et une couleur de façade propre à elle. Contrairement aux deux autres suites, entièrement neuves et créées dans le cadre de ce projet. Donc, il a fallu faire, pour la suite secrète, un travail de restauration et de réaménagement de son espace intérieur.

Je passe maintenant à ma semaine passée dans la seconde chambre, Free spirit Suite. Située en dessous de la suite secrète, elle est accessible par un ascenseur sur une hauteur de 35m.

En franchissant la porte d’entrée, je me retrouve coincée entre un sentiment de déjà vu et une sensation d’une exploration toute nouvelle. Est-ce dû à la forme de l’espace et sa logique, lisible dès le premier regard ( du moins pour moi) ? Probablement oui…

Une chambre de 36m² environ se développe sur deux niveaux, un premier dédié au salon et à une salle de bain, puis un second niveau dit de couchage et qui abrite un lit et une baignoire luxueuse. Cette disposition est ancrée dans ma tête, mais ma confusion était surtout due à ce changement de décor. En effet, des nuances plus calmes et paisibles avec seulement quelques éléments de couleurs vives, ont réussi à me transporter dans une autre ambiance très différente, tout en ayant des piqures de rappel de l’aspect industriel originel de l’hôtel.  

Chaque suite à sa palette de couleurs et son thème. Pour la Free Spirit Suite, le design haut de gamme est inspiré du Jugendstil, l’équivalent de l’Art Nouveau en Allemagne. Le terme renvoyait au début à la revue Jugend créée par Georg Hirth en 1896. Ce modernisme se caractérise par l’inventivité, rompant avec l’industrialisation de masse, et l’introduction du sensible dans le décor quotidien à travers les couleurs, les ornementations inspirées des fleurs, des insectes…

Ces inspirations sont présentes dans la suite à travers des objets d’art, posés sur le sol ou accrochés aux murs. Ces derniers sont en en onyx de couleur perle recouverts de tissus gigantesques Chivasso en satin de 4m50 de long.

Details changeants

Pour le reste de mon séjour ici, j’ai demandé à l’accueil si je pouvais changer de chambre. Il n’a pas été très évident de négocier. Les chambres sont majoritairement occupées et les touristes présents ici, avec tous les services qu’offre la chambre, les occupent comme leur maison, pas question donc, pour eux, de déménager.

Après trois jours d’attente, j’ai finalement pu accéder à une chambre un peu différente. En effet, celles-ci  sont toutes équipées presque pareil. Je pouvais juste changer ma vue et mon niveau. Je me retrouve maintenant face au vide désertique s’étendant devant moi. Et cette vue est appréciable depuis mon balcon, je n’ai désormais plus de piscine privative et la présence des chèvres. Ma salle de bain offre tout de même une magnifique baignoire ilot pour me rafraichir à l’abri des regards. Quelques aménagements différent donc mais le style et la taille reste les mêmes. Le contraste du bois de qualité avec la pierre est toujours chaleureux et appréciable, de plus, le fait d’être à l’étage me donne un sentiment de liberté : je ne me sens plus écrasée avec des voisin et le balcon m’offre une vue plus dégagée. Je pense que je vais tout autant aimer cette chambre.

JOVIALITÉ _ GAIETÉ

En ce dimanche matin très ensoleillé, je repense à cet échange que j’ai eu quelques jours auparavant avec mon ami Pierre, au sujet de notre appropriation de notre suite d’hôtels. Il nous est impossible de décorer notre chambre avec notre mobilier ou nos objets personnels, ce serait dénaturé le travail qu’a mené l’architecture, Jean-Michel WILMOTTE. En prenant mon café avec Jérome sur notre somptueuse terrasse, j’ai l’idée soudaine de profiter de notre balade du jour pour aller acheter des plantes et des fleurs, afin de ramener un peu de verdure, de gaieté, de fraîcheur, dans notre suite. Nous cherchons une fleuriste à proximité ou un marché qui est ouvert ce dimanche. Après quelques recherches, Jérome trouve le marché couvert de Saint-Martin dans le 10e, à seulement 13 minutes à pied de l’hôtel. Avant de nous lancer dans notre achat, nous décidons avant de partir, de demander l’autorisation à l’hôtesse d’accueil de l’hôtel, qui est toute enchanté de l’idée. 

Je suis toute joyeuse à l’idée d’aller au marché, c’est l’une de mes habitudes que j’ai au quotidien à Nancy. J’aime cette proximité avec le marchand, de pouvoir manger des produits de saison et locaux. Jérome est un peu moins enchanté à l’idée de cette sortie, mais prend du plaisir à être à l’extérieur et de faire une balade en ma compagnie. 

Une fois à l’intérieur du marché couvert, je ne sais plus où regarder, à droite se trouve un étalage de poisson, à gauche un large choix de légumes et de fruits, un peu plus loin un marchand de fromages, et en face un fleuriste. Je me concentre uniquement sur notre achat, autrement, je vais finir par tout acheter. Chacun de notre côté, nous faisons une sélection de plantes que nous voulions, 3 puis 6 puis 10. Après avoir fait 2 fois le tour, nous décidons de voir se l’un à choix. Nous remarquons que nous avons sélectionné exactement les mêmes plantes, nous décidons de garder les plus jolies et les moins abîmés. Il faut savoir que c’est notre premier achat ensemble, et première fois que nous sommes en accord total. Au moment de payer, je vois un magnifique bouquet de tulipes que je rajoute à notre achat pour offrir à l’hôtesse d’accueil. Avant de quitter le marché, Jérome me propose de faire un pique-nique au bord de la Seine, afin de profiter de ce soleil. J’ai le sourire jusqu’aux oreilles, dans ma tête, c’est marché, légumes frais, fromage, pain, vins, fruits. Nous faisons le tour du marché afin de pouvoir préparer un somptueux pique-nique. La réalité me rattrape, je demande à Jérome que nous ne pouvons pas faire ce pique-nique parce que nous allons dépasser notre temps de sortie autorisé. Comme à chaque fois, il lève les yeux vers le haut et me dit de lâcher prise, de profiter du moment. 

Nous rentrons à l’hôtel, les todbags remplis de plantes, de légumes, et produits frais. Oups, j’allais oublier la bouteille de vin !

Tout en haut

Cette semaine j’ai visité les marchés pittoresques de Fonte Vetica et assister à des dégustations de vins. J’ai également visité le seul musée grotte au monde le Musée de la Sculpture Contemporaine (MUSMA), situé dans le Palazzo Pomarici, bâtiment historique du 16ème siècle, le MUSMA compte près de 500 œuvres d’artistes nationaux et internationaux.il est considéré comme un authentique point de référence culturel de la Basilicate.

J’ai également visité la suite de mes amis de vacances. Il faut gravir jusqu’au dernier niveau des Sassi pour y accéder. La suite est divisée en trois espaces grâce à trois voûtes.  L’espace salle à manger, la chambre et la salle de bain. 

Les espaces sont en alcôves, l’entrée se fait grâce à une grande porte massive en bois à deux vantaux . La salle à manger est éclairée par une ouverture toute hauteur.  Des rideaux en lin blanc viennent apporter plus d’intimité à l’espace. La deuxième voûte représente l’espace chambre, qui elle jouit de deux petites ouvertures, et d’une grande donnant accès à la terrasse privatisée. La troisième contient la salle de bain, dont les murs, sol et plafond sont laissés au naturel. Le lavabo est creusé dans la roche, et la baignoire est en céramique blanche d’une forme courbe, très design.

La salle de bain est éclairée uniquement grâce aux bougies posées à même le sol. 

Je suis revenue plusieurs fois, pour profiter du coucher de soleil, et boire un verre de vin sur la terrasse qui offre une vue panoramique sur Matera.


L' »UFO »

« OVNI », c’est ce signifiait le nom de cette chambre. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle portait bien son nom. C’était un objet posé là, contrastant parfaitement avec la végétation alentour. Conçue par l’architecte Bertil Harström, la pièce, presque effrayante, avait une forme de vaisseau extra-terrestre tel que grand public amateur de science-fiction l’imagine.

Construite en matériau composite très résistant, la chambre paraissait si légère qu’elle volait. A l’intérieur, le thème spatial envahissait la pièce : sur le plafond se dessinait le ciel étoilé grâce à une ouverture zénithale, et sur les textiles, on pouvait y voir les constellations.

La pièce, circulaire, permettait une orientation 360°, cependant, seules quelques petites fenêtres permettaient ce lien à l’extérieur.

La chambre, populaire auprès des familles qui viennent séjourner au Treehotel, pouvait accueil jusqu’à cinq personnes. Cependant, les lits simples étaient relativement petits, puisque la pièce était plutôt petite, et que le lit double au milieu prenait une place conséquente.

Soirée festive

Ce soir est un soir particulier, mes voisins de chambre avec lesquels j’ai passé une forte partie de mes vacances quitte l’hôtel demain matin à la première heure.

Nous avions décidé d’organiser un repas collectifs réalisé par nous-même, ce qui réjoui le personnel, ce petit échange de rôle va leur permettre de pouvoir se rapprocher des occupants sans forcément exister par le biais de leur travail. Nous leur avons demandé s’il était possible d’emprunter leur cuisine pour préparer le repas, mais il s’avère malheureusement impossible d’occuper les locaux du personnel; à priori du à des restrictions liées à la sécurité.

Nous avons donc décider de faire un barbecue sur la plage.

C’est assez drôle, le fait de faire un barbecue sur la plage avec les membres et le personnel transforme totalement le fonctionnement habituel de l’hôtel. Jusqu’à changer notre positionnement, nous n’avons plus la sensation d’être à l’hôtel. On se sentirait presque dans une grosse maison familiale.

A part cela, le repas fût très bon, le soleil se couche et Romain a décidé d’allumer un petit feu en bord de plage pour que l’on puisse se regrouper autour et manger des chamallow.

Je vous dis à bientot…

Igloo 2/2

L’article précédent était consacré aux igloos dans leur aspect vernaculaire hérité du savoir-faire des peuples autochtones Inuits. Ainsi, comme toute forme d’architecture vernaculaire, les igloos font l’objet de réinterprétations plus ou moins contemporaines et qui ont le mérite d’attirer l’oeil. En voici quatre exemples.

1- L’hôtel Kakslauttanen en Laponie

Situé dans la zone de Saariselka, au coeur de la Laponie et des magnifiques paysages finlandais, l’hôtel Kakslauttanen se présente comme un village de soixante igloos. Dans une situation géographique particulière, l’hôtel offre la possibilité de dormir dans des igloos faits de neige ou de verre pour passer une nuit à la belle étoile. Durant certaines périodes, il est également possible d’admirer les aurores boréales. 

Les igloos sont directement inspirés des habitations traditionnelles des lapons, les Samis. La structure en dôme, entièrement vitrée sur chaque igloo, permet de recueillir le peu de lumière disponible dans cette région qui ne voit presque jamais le jour en hiver. En été en revanche, alors qu’il ne fait quasiment jamais nuit, les igloos présentent le nécessaire pour se couper de la lumière au moment de dormir. 

Ces constructions, réalisées avec un verre thermique spécial permettent de chauffer l’intérieur à 20°C face à une température extérieure qui dépasse rarement les -20°C. 

2- L’igloo en bois à Moscou

Le constructeur russe SkyDome a développé une série de logements à la structure arrondie et s’apparentant à des igloos, également qualifiés de « maisons du futur ». Prenant place dans la région de Moscou, ces logements peu couteux à construire se veulent très avantageux face à l’immobilier très cher. 

SkyDome a ainsi mis en place six modèles différents de maisons avec des variantes de taille et allant de 34 à 300 mètres carrés. Tous les modèles utilisent les mêmes techniques de construction pour assurer une habitation durable. Parmi ces techniques, on retrouve les murs courbés qui assurent une habitation économe en énergie, un faible taux de perte de chaleur et une circulation de l’air naturelle. On retrouve également l’emploi de matériaux naturels tels que le le bois (revêtement extérieur en pin massif traité) ou le lin pour l’isolation. 

Ici, reprendre la forme vernaculaire des igloos permet de créer des modules très solides avec une résistance à un poids extrême de 700kg, intéressant dans cette région très enneigée, ainsi qu’une résistance aux vents jusqu’à 250km/h. Enfin, la forme d’igloo ne nécessite aucun mur intérieur porteur et permet ainsi d’offrir un grand espace intérieur avec des possibilités d’aménagement très libres. 

3- L’hôtel Barin Ski Resort en Iran

Ce projet unique, développé par le studio d’architectes Ryra Studio, prend place au coeur de Shemshak qui est la deuxième plus grande station de ski d’Iran. Il reprend l’idée d’un hôtel étonnant dans un paysage impressionnant constitué de champs de neige avec de forts dénivelés. L’hôtel a été conçu pour parler le même langage que le paysage environnant et vise une interaction harmonieuse entre architecture, design et nature. 

Le projet prend la forme d’un igloo futuriste aussi qualifié de grotte de neige. Son plan libre et ses salles ergonomiques développement visuellement le thème de la nature qui entoure l’hôtel. La thématique de l’igloo se retrouve ici sous la forme d’une conception métaphorique en forme de dôme qui se repère dans les intérieurs semblant enneigés de l’hôtel.

4- La maison S à Paris (2012-2015)

La maison S, aussi appelée « maison igloo » a été conçue par l’agence d’architectes Jakob + MacFarlane pour un client faisant partie des cent plus grandes fortunes de France. La maison prend place avenue Robert-Schuman, dans le quartier Boulogne-Billancourt à Paris et a été sujet à de nombreuses controverses lors de sa construction. Très expérimentale, la villa a été jugée comme déplacée dans ce quartier symbolique de l’architecture domestique des années 1930. Néanmoins, ce quartier s’apparente, dans son ensemble, à un laboratoire d’innovation architecturale et les architectes assurent la volonté d’inscrire ce projet dans une dynamique de recherche et d’expérimentation, tout en s’inscrivant dans le paysage et dans une certaine continuité des années 1930. La maison, qui s’accorde par son enveloppe blanche aux villas voisines de style moderniste et blanches également, a finalement été approuvée par l’Architecte des Bâtiments de France. 

Pour sa villa organisée sur trois étages et avec une surface au sol avoisinant les 800 mètres carrés, le client souhaitait une maison ultra connectée avec une domotique de l’ordre du jamais vu auparavant. De plus, la spécialité de cette maison se retrouve aussi dans son aspect formel, fonctionnant avec un système de double peau trouée par des surfaces vitrées. La structure principale, constitué de métal, de béton et de verre est recouverte par une enveloppe blanche qui reprend la facetisation d’un igloo. 

L’exosquelette en acier structurant la maison porte les plateaux structurels et évite ainsi la nécessité d’avoir des murs porteurs à l’intérieur. Le seul élément porteur que nous retrouvons est l’escalier qui est monumental. C’est le noyau dur de la maison et il dessert tous les étages, du sous-sol au toit terrasse. Dans ce projet, il a été complètement travaillé et sert d’étagère, d’aquarium, de cheminée, de placard et de cave à vin. Il participe complètement à l’aménagement des espaces. 

Enfin, au fond du jardin, nous retrouvons une maisonnette annexe et les deux maisons sont reliées entre-elles par une piscine souterraine. 

Un printemps à KYOTO

En ce mois d’avril, le printemps, commence à s’installer et colore toute la ville de Kyoto de cette blancheur rosée de cerisiers. Devant tant de magnificence, je me demande bien que faire.

Aujourd’hui, c’est l’éclatement du printemps : Sakura, les cerisiers en fleurs et d’autres arbres tous plus magnifiques. Il me semblait intéressant de me livrer pendant toute la semaine à la contemplation de ces Sakura, dont le spectacle relève pleinement de l’Ukiyo. Ce terme évoque tout à la fois l’impermanence de toutes choses selon la tradition bouddhiste et une approche plus profane de la beauté éphémère et des plaisirs de la vie

Vivre uniquement le moment présent, se livrer tout entier à la contemplation de la lune, de la neige, de la fleur de cerisier et de la feuille d’érable… Ne pas se laisser abattre par la pauvreté et ne pas la laisser transparaître sur son visage, mais dériver comme une calebasse sur la rivière, c’est ce qui s’appelle ukiyoAsai Ryoi (Les contes du monde flottant, 1665).

J’ai toujours rêvé de photographier les Sakura au Japon et c’était l’occasion pour moi d’expérimenter diverses approches photographiques. J’ai donc photographié pendant toute la semaine, tout en prenant le temps de goûter, dans une sorte de bonheur extatique, au raffinement du printemps à Kyoto.

Nous allions avec d’autres hôtes du SUI KYOTO, à travers la ville à vélo, de temple à temple. Les touristes attrapaient les enfants pour se photographier avec eux. Dans Le Parc de Maruyama, les gens font la queue pour se photographier les uns après les autres, au même endroit, sous les arbres les plus beaux. Rires et gloussements des jeunes filles, sérieux terribles des innombrables photographes japonais qui guettent l’épanouissement des fleurs.

Le temps des cerisiers en fleurs est très bref. Les premiers pétales tombent déjà, lentement, silencieusement, comme une neige ouatée un jour sans vent, ou comme des confettis que la petite rivière Kaiyamachi emporte.

Sous l’océan

J’ai beau avoir une vue privilégiée sur les fonds marins depuis ma chambre, je passe chaque jour un moment à nager avec palmes et tuba en observant la vie sous-marine. C’est une activité dont je ne me lasse pas. Se déplacer auprès des poissons, des coraux, des tortues et des requins à pointes noires, reste toujours une expérience incroyable. J’apprécie la sérénité et le calme qui règne sous la surface. La mer est chaude, claire et peu agitée dans le lagon. Je peux passer des heures à barboter à la surface, suivre une tortue de mer ou un groupe de petits requins.

Après quelques semaines d’entrainement j’arrive à plonger en apnée plus profondément et plus longtemps que jamais. Au début c’était surtout pour aller observer de plus près les coraux mais avec le temps j’y trouve un autre intérêt. Rester immobile sous les eaux, se laisser transporter par le courant, dans le silence, c’est se retrouver soi-même. C’est une forme de méditation, cela me permet de me vider l’esprit, de ne penser à rien. L’apnée, c’est expérimenter une petite éternité, une paix absolue contenue dans une poignée de minutes. Sous l’eau le temps s’écoule différemment, les secondes n’ont plus d’importance, ce sont les battements de mon cœur qui rythment mon existence.

Pratiquer l’apnée, ici, au beau milieu de l’océan Indien, c’est franchir un pas de plus dans une réalité alternative, c’est aller un niveau plus profond dans ce rêve éveillé. Dans ma chambre d’hôtel, j’ai beau dormir sous la surface, derrière une couche de verre ce n’est pas la même expérience. Immergé, au contact de l’eau, je ressens une sensation de plénitude, une douce béatitude qui est tout simplement introuvable à l’air libre.