Petit à petit, l’oiseau fait son nid.

Malgré mon admiration pour les cabanes paysagères, depuis plusieurs nuits, je me réveille dans une « chambre nid ». J’y suis arrivé, le soleil brillait et les températures étaient printanières. Depuis quelques jours, la neige est revenue avec la fraicheur.

La construction de l’hôtel c’est fait en deux phases : la première concernait les chambres paysagères qui a été compléter par une seconde phase avec des chambres nids. Ces chambres reflètent l’idée de cabanes dans les arbres. Les chambres nids sont des cabanes soulevées de la pente sur des tiges en acier très fine. Toute la boite est soulevée à plusieurs mètres au-dessus du sol. Cette élévation offre à l’intérieur un sentiment de hauteur et même de danger.

Intérieur d’une cabane nid

Lorsque je suis entrée dans la chambre, j’ai emprunté un petit couloir jusqu’au « salon » en double hauteur, avec plusieurs ouvertures sur différentes orientations. La chambre se compose d’un couloir d’entrée avec une salle d’eau, au dessus se trouve une chambre et les espaces se rassemblent sur le salon en double hauteur. La hauteur dans le salon surélever donne un sentiment de vertige. La cabane domine la vallée. Les tailles des fenêtres varient et sont placées pour donner à voir des éléments singuliers de la nature environnante. Les encadrements des fenêtres sont colorés par l’artiste Knut Wold avec la volonté de faire ressembler les murs à un jardin en fleur abstrait et ainsi de rapprocher de la tradition d’utilisation de peinture colorée et décorative utilisée à l’intérieur des maisons norvégiennes pour accompagner les étés colorés et vaincre les hivers grisâtres. De la même façon que dans les chambres paysagères, la cabane et le mobilier sont créés avec peu de matériaux et d’éléments différents offrant un sentiment de simplicité. Dans la cabane nid, construite en bois, les charnières sont surprenant, elles ne sont pas des charnières traditionnelles mais des poteaux cylindriques reposant dans un trou au sol et au plafond. Ce détail de charnière permet à la cabane construite en bois de bouger selon les intempéries, le bois peut se dilater et se resserrer. Ce détail n’est pas anodin, il exprime le fait de s’adapter à la nature. De la même façon que les chambres paysagères, les chambres nids s’ajoutent à la topographie existante sans changer le terrain, avec un respect profond de la topographie et du paysage.

Coupe d’une cabane nid intégrée dans son environnement

Les sensations et le rapport à la nature dans la cabane nid est entièrement différent, la seule similitude existe dans l’idée de faire partie de cette nature environnante. Mais habiter une cabane m’éloigne du sol, je suis perché dans les arbres, tout à coup, je me sens autant à l’abri qu’exposer. Certaines nuits, lorsque le vent se lève, la cabane tangue. Depuis mon lit, je sens mon corps suivre le mouvement de la cabane et des arbres. Les bois craquent et le vent siffle. Lorsque j’arrive enfin à me détacher de ma peur, la mélodie de la nature me berce jusqu’au lever du soleil.

Comparaison

Cette semaine, j’ai envie de vous partager mon expérience d’un hôtel voisin. Depuis le temps que je séjourne ici, j’en oublie la qualité du Beresheet, à y tourner en rond. Donc, pour pouvoir comparer et aussi faire de nouvelles rencontres, je suis allée découvrir l’hôtel le moins cher de Mitzpe Ramon.

 Il s’agit d’une auberge de jeunesse avec des dortoirs et chambres particulières. Mon hôtel est très classe, celui-ci se rapproche un peu plus de ce que je connais. Ici, tout est dans le partage. Les jeunes sont tous sympathiques et accueillants. On comprend tout de suite la différence avec le Beresheet qui est consacré à la détente. Alors que ce dernier nous offre une piscine par chambre, le Spice Quarter Inn est plutôt composé de pièces communes avec notamment billards et salons. L’espace est donc fait pour le partage et la rencontre. C’est vrai que, lorsque je me balade dans les couloirs du Beresheet, les touristes ne sont pas aussi souriants, chacun profite individuellement du lieu et les recoins, même dans les communs, favorisent cela : si une famille est installée, hors de question de squatter un fauteuil. Les pièces de Spice Quarter Inn sont plutôt vastes et les groupes de jeunes peuvent s’approprier l’espace. Déjà, le lieu semble être construit sous un entrepôt, dans lequel ils ont créés des cloisons, ce qui pourrait presque être amovible.

les communs du Spice Quarter Inn
les communs du Beresheet

Comme l’auberge est très accueillante, n’importe quel touriste peut venir s’installer en terrasse face à la rue. Des petites guirlandes surplombent l’espace, donnant un coté estival fort appréciable. Là, des occupants de l’hôtel n’ont pas tardé à venir me tenir compagnie.

Cela fait aussi quelques semaines qu’ils séjournent ici, ils sont venus principalement pour la rando dans le désert, et la chaleur commence sérieusement à les épuiser. Il était très amusant de partager nos expériences. Eux, ont maintenant envie d’un endroit calme ou se reposer, alors que moi, je cherche l’échange. J’ai gardé leurs numéros, peut-être qu’ils m’emmèneront en balade la prochaine fois qu’ils auront le courage de repartir.

Apres une après midi sur la terrasse bruyante, à observer sans cesse des gens en mouvement, je rentre retrouver les couloirs calmes du Beresheet. Je me pose sur ma terrasse privée en observant le soleil se coucher derrière le cratère. Les chèvres se reposent non loin de moi, j’ai l’impression d’être en campagne, j’apprécie de nouveau le silence ambiant.

Entre terre et mer

Le Clos de Landrais // Charente Maritime, France

Enfin de compte mes projets ont un peu changé, je suis remontée en Charente-Maritime pour Pâques. Ma famille a une maison de campagne proche de La Rochelle, nous avons pu diner ensemble, toujours avec les gestes barrières. Ce qui nous permet de nous voir et profiter les uns des autres avant le confinement dès ce Lundi. Le repas était copieux et les chocolats ont ravi mon palais en quête de sucré !

Lundi :

J’ai trouvé une Bulle pas loin pour passer la semaine à venir, à Landrais plus précisément. Cette bulle est assez géniale, j’ai l’impression d’être dans une cabane au fond du jardin de mes grands-parents. Je me sens comme à la maison, ça me rappelle des souvenirs d’enfances. C’est très nostalgique, j’aime bien cette sensation d’appartenir à une autre époque …

Petit-déjeuner au soleil dans le jardin-potager
crédit : Le Clos de Landrais

Mardi :

J’ai profité des derniers rayons de soleils. Je me suis déplacée entre les transats et le hamac avec mon nouveau livre « Minimalisme » de Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus. Ce petit bouquin représente assez bien, l’état d’esprit qu’on peut avoir, lorsque l’on choisit d’habiter une bulle, une tente pendant quelques jours. Mais c’est bien plus que cela ! Voici comment on peut résumer ce livre : « Qu’est-ce qui vous rend vraiment heureux ? ». N’hésitez pas à aller regarder le documentaire du même nom et de ces deux Minimalistes sur Netflix.

Mercredi :

Aujourd’hui, il y a plu et il a fait mauvais toute la journée. J’ai regardé ce qu’il y avait autour et ce que je pouvais faire… Malheureusement, nous sommes en période de confinement et tous les musées et zones d’expositions sont fermés. J’ai pu m’évader le temps d’une exposition « Climat Océan » sur ce lien https://climat-ocean.fr , c’était fantastique de parcourir les salles d’expositions, tout en étant dans ma bulle sous la pluie. Ma bulle sous-marine le temps d’une journée !

Jeudi :

Le temps s’est un peu calmé ! Nous avons pu sortir et profiter du potager, nous avons eu un jardinier qui nous a expliqué et montré les premiers gestes à avoir lorsqu’on veut débuter un jardin-potager.

Après une bonne matinée dans le jardin, nous avons cuisiné ce que nous avons cueilli et déterré ! Ce fût vraiment agréable et très valorisant pour notre travail.

Vendredi :

Le temps est revenu à la normale ! J’ai pris du temps pour moi, je suis allée me balader dans les 10 km autour du domaine. J’ai marché à travers champs, le soleil me réchauffait pendant que le vent faisait voler mes cheveux et m’apportait les odeurs de fleurs jusqu’à mes narines…

Voici quelques photos que j’avais prises lors de ma première venue ici en Septembre, pour mon travail sur la Rochelle.

Glad påsk

Avec la fonte de la glace et la météo qui semble incertaine (chaleur et neige), je suis parfois bloquée à mon hôtel. Le chemin pour me rendre jusqu’à la côte n’est pas très sûr et il faut à la fois marcher sur la glace et prendre le bateau.
Quand ça aura un peu plus fondu on pourra briser la glace et passer plus facilement avec un bateau. N’ayant pas beaucoup d’activités à portée de moi j’ai pas mal lu. C’est le meilleur endroit pour lire Robinson Crusoé.
D’ici peu je pourrais enfin aller plonger dans cette immensité et mieux comprendre la conception de l’hôtel.

______________________________________________________________________

Ne pouvant pas aller très très loin je me suis davantage intéressée à la ville de Västerås. C’est une ville hyper vivante où j’ai rencontré pas mal de personnes.

La ville est très industrielle, au sud-ouest il y a tout un port économique mais il y a aussi beaucoup d’autres industries, et c’est notamment la ville ou a été ouvert le tout premier H&M. Je ne connaissais pas du tout cette ville avant de venir et finalement elle n’est pas si inconnue.
Comme Stockholm, c’est une ville verte aux paysages pittoresques. Beaucoup de gens s’y déplacent en vélo. J’ai fini par prendre un abonnement, je pourrais profiter du soleil, surtout que c’est le début du printemps.

Västerås a très bien conservé son passé. Dans ses périphéries on peut trouver des ruelles très anciennes, pavées, entourées de petites maisons en bois peintes en rouge ou jaune.
Les maisons étaient avant peintes en rouge puis ont été peintes en jaune. De base, le fait de les peindre en rouge se rapprochait beaucoup de l’utilisation des briques qui coutaient beaucoup plus cher que le bois. C’est vers le 19ème, quand le prix des pigments a baissé, que le jaune est apparu pour imiter la couleur des pierres naturelles beaucoup plus chères que la brique.
Les habitations de ces petites ruelles ont donc plus de 200ans ! Les jardins, les petites rivières et les implantations aléatoires des maisons renforcent la fascination que j’éprouve pour ces allées moyenâgeuses.

En parlant de conservation, il y a pas mal de vestiges des temps Vikings et dans la ville se trouve le tumulus d’Anundshög avec un bateau de pierre au-dessus.


Anundshög, Västerås

______________________________________________________________________

Mis à part ça, il y a eu la célébration du week-end de Pâques et notamment le jeudi juste avant. Les natifs y célèbrent la sorcière de Pâques « Påskkärring », ou un peu comme halloween, les enfants sortent dans les rues et frappent aux portes pour souhaiter une joyeuse Pâques « Glad påsk ». Étant fan des sucreries, je me suis faite plaisir à arpenter les différentes boutiques qui vendaient toutes des bonbons. Il y avait plein de choses artisanales dont des œufs que les Suédois peignaient. De ce que j’ai pu comprendre lors de mes conversations, c’est une fête célébrée avec beaucoup d’engouement en dressant un buffet « smörgåsbord » bien garnis.

Les oeufs dans l’arbre de Pâques « påskris »

La « Dragonfly »

Cette semaine, je décide de séjourner dans la deuxième plus grande chambre du Treehotel : la « Dragonfly ». Son nom signifie « libellule », et je ne suis pas vraiment sûre de comprendre pourquoi. Peut-être est-ce en rapport avec la vue en plan de la chambre, rappelant vaguement le corps d’une libellule avec sa forme longitudinale avec des pièces rectangulaires qui s’en dégagent par moments ?

L’entrée dans le bâtiment se fait depuis une rampe de quinze mètres. En arrivant sur le patio face à l’entrée, je remarque que la façade n’est pas en bois comme je le pensais lorsque j’étais en bas, mais en métal, d’un aspect brun rouillé, se rapprochant beaucoup de l’aspect des troncs des arbres.

La pièce longitudinale centrale comprenait le séjour et l’espace de distribution des chambres qui bénéficiait d’ouvertures généreuses.

La chambre Dragonfly possédait trois chambres, bénéficiant elles aussi de grandes baies permettant une vue sur la vallée et la rivière, ou encore sur la forêt et son nombre incalculable de pins.

Mt.Rigi

Samedi 10 avril :

Hier, nous avons fait une excursion. C’est Alexis qui en a eu l’idée. Selon lui, nous ne pouvions pas faire ce petit voyage sans profiter du relief singulier de cette région montagneuse qui offre des vues paysagères incroyables.

Le mont Rigi est un des sommets suisse culminant à 1 797 m d’altitude et un but d’excursion très prisé. Le voyage a commencé par une croisière en bateau sur le Lac des quatre cantons jusqu’à Vitznau. De là, nous avons ensuite pris un train à crémaillère sur le premier chemin de fer de montagne d’Europe pour arriver au sommet du Rigi Kulm, aussi connu comme la « Reine des montagnes ». Nous avons pu profiter des vues panoramiques qu’offre ce point de vue sur le lac des quatre cantons et nous avons même aperçu Lucerne. C’est fou comme le monde et la ville parait si minuscule vu d’ici. 

Une heure environ après avoir profité de ce cadre fantastique, j’ai été surprise quand Alexis m’a dit que ce n’était pas le dernier arrêt de cette excursion. Je m’attendais à redescendre vers la ville, mais nous sommes allés prendre un téléphérique pour continuer notre périple.

C’est avec surprise que nous sommes arrivés devant le Rigi Kaltbad Mineral Baths & Spa conçu par le célèbre architecte Mario Botta. Je n’avais jamais pu voir une de ses réalisations avant ou même en pratiquer une. Cette surprise, orchestrée par Alexis, m’a grandement touchée. Il s’est d’abord souvenu de ma passion pour les termes et a également pris le temps de trouver un endroit mêlant détente et architecture.  

croquis de la piscine intérieure

Les puits de lumière en verre rappelant les cristaux de roche créent un effet d’éclairage mystique à l’intérieur du spa. Dans la salle de bain principale, la vaste façade vitrée offre une vue imprenable sur le magnifique paysage de montagne et un mur de pierre de 30 mètres de long avec de grandes alcôves mène à la piscine extérieure. Depuis le bain de cette dernière, la vue est imprenable : nous y sommes restés toute la fin de journée pour nous prélasser en plein air dans l’eau minérale chaude de la source de guérison Drei-Schwestern-Brunnen, face à une mer de nuages et aux montagnes qui les perçaient. 

Croquis en randonnée

Réaliser cette randonnée avec Noah m’a permis d’apprécier au mieux les splendides paysages montagneux qui environnent la ville d’Arosa à un tel point qu’il fallait que j’en garde une trace dans mon carnet de croquis.

Croquis montrant l’implantation d’une partie de la ville dans la vallée, en bordure de lac. Le bâti de la ville se caractérise par des constructions majoritairement basses avec une typologie de chalets très en accord avec la situation de la ville. Ce croquis montre également l’omniprésence des pins et de l’environnement en général, environnement très respecté par les constructions et auquel on laisse la place nécessaire.
Croquis montrant la présence omniprésente des reliefs montagneux dans tous les panoramas de la ville. Les nombreux lacs prennent place sur des plateaux situés plus ou moins en altitude et, derrière les lacs et la végétation toujours présente, on entrevoit en permanence la possibilité de monter encore plus haut dans les montagnes.
Croquis du lac Schwellisee vu des hauteurs (mentionné dans l’article précédent) montrant la formation naturelle des lacs dans le creux de deux pans de montagne, créant une petite vallée suffisamment creuse pour qu’un merveilleux lac vienne s’y installer.

Il est temps pour moi d’aller profiter à nouveau de mon séjour ici, surtout qu’une découverte surprenante m’attend.

Le Liège en Bardage

Je voudrais vous parler de quelque chose d’intéressant qui m’a intrigué depuis mon premier jour à la villa Extramuros, mais sur lequel je ne me suis pas encore questionné.

Je voudrais vous parler de quelque chose d’intéressant qui m’a intrigué depuis mon premier jour à la villa Extramuros, mais sur lequel je ne me suis pas encore questionné. Je trouve ce choix très étonnant et disruptif, déjà en terme esthétique, le contraste entre les joints et la variabilité de la couleur du liège, mis en confrontation avec l’unité de la peinture blanche. Cela permet de la profondeur et une certaine humanité de la construction, véracité du matériau.

L’un des deux Cabanon, Le liège en bardage et ses multiples teintes

L’idée d’avoir choisi le liège comme bardage en contraste du béton peint, et de l’avoir volontairement laissé apparent, tout comme les joints entre chaque panneau de Liège.

Enfin, cela permet une économie de moyen en l’utilisant comme bardage et une capacité thermique intéressante, dans le cas de la Villa pour éviter une surchauffe des pièces.

On voit très bien comment Vora Architectes ont allié la localité avec les matériaux internationaux pour créer du projet contextualisé.

Rencontre et randonnée

Il y a quelques jours, tandis que j’étais en train de boire un café au bar de l’hôtel, j’ai pu faire la rencontre de Noah, un amateur de ski originaire de Genève et venu passer quelques jours au Tschuggen Grand Hotel. C’est un heureux plaisir d’avoir un peu de compagnie et de pouvoir échanger avec quelqu’un, d’autant plus que Noah est un amoureux incontesté de la nature Suisse et qu’il connait bien les environs. 

Après avoir échangé sur de nombreux sujets, il m’a proposé une balade dans les environs d’Arosa qui me tenait particulièrement à coeur en tant qu’étudiante en architecture. Mieux connaître l’environnement et les paysages de la ville me permettra de mieux saisir encore l’intention de Mario Botta d’inscrire le centre de bien-être dans ce paysage si majestueux. Et qui de mieux que Noah pour m’expliquer tout ce qu’il y a à savoir sur la ville, en fin connaisseur. 

Arosa est une ville traditionnelle des Grisons, située au fond de la vallée romantique du Schanfigg, situation qui la protège des vents, à environ 1800 mètres d’altitude. Cette hauteur lui confère un environnement montagneux avec des sommets grandioses qui offrent d’immenses périmètres de randonnée et de sports de neige. En effet, on compte pas moins de 140 sentiers banalisés pour les randonneurs – soit 200 kilomètres de sentiers de balade, et 225 kilomètres de pistes de ski pour les snowboarders et skieurs avec une multitude de téléphériques tels que le téléphérique moderne de l’Urdenbahn ou bien, tout simplement, celui du Tschuggen Grand Hotel.

Photographie du Tschuggen Express, téléphérique propre à l’hôtel

Le Tschuggen Express est un téléphérique interne unique en son genre. Il permet de rejoindre le domaine skiable et de randonnée de l’Arosa-Lenzerheide directement depuis l’hôtel par simple pression sur un bouton, sans avoir à faire la queue. Le trajet sur le Tschuggen Express dure moins de quatre minutes et est encore plus exclusif depuis l’été 2018: le funiculaire existant a été entièrement reconstruit et dispose désormais de deux cabines panoramiques circulaires avec compensation de niveau, d’une capacité de douze passagers par voyage. C’est ainsi l’occasion de profiter du panorama montagneux incomparable tout au long du voyage. Le Tschuggen Express couvre une distance de 528 mètres et surmonte une dénivellation de 155 mètres.

N’étant pas une adepte de ski, nous nous sommes orientés vers une randonnée et avons vite opté pour le sentier de randonnée des dix lacs, un petit circuit de 15 kilomètres qui relie les lacs de montagne aux eaux cristallines. 

Depuis la ville d’Arosa, nous avons emprunté une première partie du chemin en direction du lac Schwellisee. Le chemin monte ensuite quelque peu et, après être passés auprès d’un arolle solitaire (une variété de pin) placé sous protection de la nature, nous avons emprunté un passage légèrement exposé mais bien sécurisé par câbles d’acier. Une fois l’obstacle franchi, la récompense s’est finalement présentée sous la forme du merveilleux lac Älplisee.

Photographie du lac Schwellisee
Photographie du lac Älplisee