DÉSAGRÉABLE_AGRÉABLE

À ce jour, nous sommes confinés depuis 45 jours, nos journées se ressemblent peu à peu. Nous avons décidé avec Jérome, d’arrêter de visionner quotidiennement les informations concernant la situation sanitaire actuelle, parce que cela nui réellement sur notre morale. Nous vivons déjà quotidiennement ensemble dans une suite. Certes nous avons plus de 40m² rien qu’à nous deux avec une grande terrasse mais nous commençons à être fatigué de la situation sanitaire. Nous sommes deux personnes plutôt positives au quotidien, et nous détestons être négatifs.

Depuis peu, nous avons l’autorisation du Président de sortir de notre lieu de confinement dans un rayon de 2 km, d’une durée de 1 h 00 par jour. Chaque jour, nous profitons de cette heure pour prendre l’air, afin d’apprécier ce silence unique dans Paris, ce soleil, et de découvrir ou de redécouvrir ensemble ce magnifique quartier de Paris. L’hôtel se situe dans le 9e arrondissement, à la limite du 10e et du 2e arrondissement, non loin du 18e arrondissement.

N’ayant jamais visité le quartier de Montmartre, nous décidons de nous y rendre pour déjeuner, afin de changer d’environnement. Le restaurant de l’hôtel nous prépare un somptueux repas à emporter, et comme à chaque repas nous sommes toujours émerveillés par le mélange des saveurs. Jérome fait le petit guide touristique parce qu’il connaît bien le quartier. Il me fait passer par les petites ruelles historiques, au charme légèrement romantique. Malheureusement, les cafés, les bistros sont fermés, les terrasses sont vides, seuls les habitants du quartier profitent de leurs heures de sortie pour flâner dans les ruelles. Nous décidons de nous installer dans le square Louise-Michel au pied de la Basilique du Sacré-Cœur pour déjeuner sous ce soleil intense. Nous passons un merveilleux moment, nous échangeons sur nos connaissances architecturales. Jérome est tout comme moi, très curieux et aime apprendre davantage sur le patrimoine français. Je prends plaisir de lui faire part de mes connaissances. 

Mon téléphone sonne, c’est Pierre !

Derrière les murs…


Ca fait du bien de retrouver ce soleil ! Cette semaine, j’ai enfin pu arrêter d’empiler les couches de pulls, il était temps. J’ai recroisé mon groupe de randonnée, des Espagnols très cool quand je suis allée faire un tour au marché. Nous avons choisi de déjeuner ensemble au soleil afin de profiter des derniers jours avant les prochaines restrictions, ils m’ont expliqué que la situation était très compliquée pour eux aussi… Nous avons piqueniquer à coté d’un pavillon en bois de RCR du coté du retsaurant des Cols, un pavillon en bois. Les prochaines semaines risquent d’être un peu monotone… En plus, j’ai déjà fini de lire mon livre que j’avais apporté au début de mon voyage, alors n’ayant plus d’occupation pour les soirées, je me suis occupé comme j’ai pu…


J’en ai profité pour me faufiler derrière les portes de l’hôtel, soulever quelques plaques et j’ai vite compris qu’il s’agissait d’un système impressionnant et complexe, mais qui commençait à se faire vieux… J’ai cru remarquer quelques traces de rouilles, ce qui pour le moment n’affecte en aucun cas l’expérience que j’ai pu vivre dans cet hôtel. Par exemple, les grandes baies permettent de laisser passer la lumière, mais on peut également choisir de programmer la fermeture de volets roulants pour dormir dans le noir total cependant, aucun système n’est visible à l’intérieur de la chambre. 

J’ai choisi de changer de chambre à la fin de la semaine pour essayer de voir s’il y avait quelques différences entres les pavillons. Pour le moment, je n’ai toujours pas croisé d’autres personnes dans les couloirs de cet hôtel, à croire que je suis vraiment seul… J’hésite à me poster devant la porte de mon pavillon et regarder si quelqu’un passe devant, juste pour me rassurer !

Evora Evora, Merveilles…

J’ai bravé le confinement et me rend à Evora en comboios, il n’y a que quelques arrêts et le trajet et court. Un vieux monsieur français dans le train raconte qu’il est habitué des mauvaises nouvelles et commence à parler covid avec un jeune qui enlève par respect son casque de musique mais ne semble pas très interessé par la discussion.

Type A, maisons en bande de Quinta da Malagueira

Me voici à Evora, charmante petite ville des terres du sud, le soleil est présent mais il ne fait pas trop chaud. Direction le temple romain où ce qu’il en reste. Ces colonnes d’ordre corinthiens et son entablement qui feint de s’écrouler à tout moment me rappel la fragilité du passé préservé et sa robustesse à se tenir toujours parmi les autres édifices.

J’ai mangé sur la place du village et me suis balader le reste de la journée. La journée étant passée à une vitesse effrénée, je décide de rester pour expérimenter le coach surfing, qui consiste à dormir chez l’habitant gratuitement et même parfois avoir quelques conseils pour les visites du lendemain. Je sais déjà que l’une de mes principales activités de demain sera de me perdre dans le quartier Quinta da Malagueira d’Alvaro zisa.

La nuit à été très bonne chez Rodriguez, un habitant du coin. Je le remercie et prend congé, direction l’Ouest d’Evora. Le chemin m’est indiqué par l’aqueduc pensé par Siza et j’arrive bientôt dans ce quartier aussi étrange que vivant. Autant le plan urbain semble d’une rigueur et d’un froid comparable aux ilot du plan de Cerda à Barcelone, autant vue du sol, la vie des longues rues et des maisons en bande à créer de la diversité grâce à ses habitants.
Je me perds à deviner les patios et cours de ces petites maisons, à toucher le crépi des murs blanc, caractéristiques du Portugal.

Etude des types et leurs variations

De vieilles dames étendent le linge, des hommes autour de voitures, discutent réparation la clope au bec.
Je ressens l’âme du Portugal en ce moment précis, l’architecture au service de ces habitants, simple, base d’un imaginaire fleurissant.
Des étoiles dans les yeux, me voilà vers le chemin du retour, je vais prendre une nuit dans l’un des bungalow de la villa, à 200 mètres de celle-ci. Cela ne devrait pas gêner François car plus personne ne séjourne à la villa en ce moment.

Yellow Submarine

Cinq mètres sous les vagues se trouve ma chambre à coucher avec son lit « king-size », un salon et une salle de bains, le tout logé dans une structure presque entièrement en verre acrylique offrant une vue panoramique à 180 degrés sur la vie marine de l’océan. L’accès se fait, au choix, par un escalier en colimaçon ou un ascenseur.

L’ensemble de cette suite a été construit à Singapour, comme le restaurant sous-marin Ithaa de l’hôtel. La structure de 600 tonnes a ensuite été acheminée aux Maldives à bord d’un navire spécialisé qui l’a transportée jusqu’au site. Une fois la résidence a été descendue dans l’eau, elle a été clouée sur place à l’aide de pylônes en béton afin de s’assurer qu’elle ne pourrait pas se déplacer lors de fortes vagues ou à marée haute.

En contraste avec l’étage inférieur, le niveau principal est décoré avec une palette lumineuse, comprenant des murs peints en blanc, des sols gris et marbrés et du bois massif.

Il comprend une cuisine ouverte, un salon et une salle à manger. Une longue étendue de portes coulissantes en verre offre des vues sur l’eau et s’ouvre sur une terrasse en bois, où il est possible de sauter directement dans la mer. L’espace extérieur est complété par une piscine à débordement, une douche, une table à manger et un salon extérieur.

Accessible depuis le salon, la chambre principale est reliée à une salle de bains attenante, où l’on peut se prélasser dans une baignoire tout en profitant de la vue sur la mer à travers de grandes surfaces vitrées. Il y a deux autres chambres à coucher et pour finir, une petite salle de sport.

As we live a life of ease
Everyone of us has all we need
Sky of blue and sea of green
In our yellow submarine

Yellow submarine, the beatles, 1966

Réhabilitation: mémoire, réemploi et poésie.

maquette de la Tipografia do Conto, Pedra Liquida.

Cette maquette coupe répond à de nombreuses questions. Les deux corps de bâtiments s’organisent de façon similaire, avec leur circulation verticale centrale, leur volume et leur matérialité.

J’ai donc pu comprendre l’organisation de l’hôtel en m’appuyant sur la maquette et les explications de Paula, ma partenaire de découverte. Le bâtiment a été construit au début du XXe siècle et abritait des activités industrielles, typiques du centre-ville, dont une typographie et un atelier d’arts graphiques. Le projet est donc une réhabilitation, il garde son aspect « atelier »  en conservant la façade principale en pierre, le patio central pour l’éclairage et la ventilation, et le rez-de-chaussée libre. L’architecte récupère également tout le bois présent sur les façades du patio dans l’atelier.

La Tipografia do Conto offre des espaces poétiques par ses plafonds en béton gravés en bas relief, où il est possible de lire des passages, extraits ou fragments de divers auteurs de référence nationale et internationale liés à ces différents domaines: architecture, recherche, enseignement, graphisme et design.

Sous les mers

La brise souffle frais depuis des jours, entre sud-ouest et nord-ouest. Il y a souvent des grains dans le ciel et des ris dans les voiles. Les menus ont changé depuis deux semaines et je me sens en pleine forme, toujours d’accord pour de bons plats, j’en avais un peu marre de manger de la mangue et du poisson, selon le ciel, selon le temps. La nuit, le jour, c’est pareil, je ne dors que d’un œil mais je dors bien parce que rien ne m’en empêche pas de stresse pas de tâches à accomplir, je me laisse porter chaque jour selon ce qu’il m’offre. Je divague sur le large, et d’un coup je les aperçois, une troupe de dauphins qui nous accompagne. Ils restent près d’une demi-heure, deux d’entre eux se mettent à faire le tire-bouchon, je les fixe longuement, et je me demande si j’oserais essayer de nager parmi eux pendant un calme plat.

L’océan est vraiment passionnant ce genre de phénomène me rappelle, des souvenirs d’enfance, des souvenirs de tous les êtres imaginaires et gigantesques, depuis la baleine blanche, le terrible « Moby Dick » des régions hyperboréennes, jusqu’au Kraken démesuré, dont les tentacules peuvent enlacer un bâtiment de cinq cents tonneaux et l’entraîner dans les abîmes de l’océan.

Une fois redescendue sur terre, je me retourne pour regagner ma chambre, et je l’aperçois, coque flottante, Une énorme épave…

La « cabin »

La prochaine chambre dans laquelle j’ai eu envie d’habiter était la plus haute du Treehotel ; la « cabin ». C’est une chambre double, simple, de la forme d’une capsule.

Elle se trouve sur une pente très raide de la forêt, surplombant toute la vallée. Lorsque j’y entre, je me retrouve dans une pièce rectangulaire de vingt-quatre mètre carré assez spacieuse.

Le lit double se trouve au milieu, et lorsque je m’y allonge, je peux observer la vue incroyable que me permet la grande baie en face qui s’ouvre sur toute la hauteur du mur, permettant un prolongement visuel dans cette pièce longitudinale. Entre le lit et la baie se trouve un petit coin salon, avec deux sièges confortables et une petite table basse.

Le soleil entre timidement dans la pièce, et je me mets debout face à la baie, observant longuement ces milliers d’arbre dans laquelle cette chambre se cache, suspendue au milieu de nulle part.

KKL

Mardi 30 Mars :

L’article que je vous propose aujourd’hui est nettement différent de ce que vous avez pu lire jusque ici. J’aimerais vous parler de cet édifice marquant qu’est le KKL. Mettons alors quelques instants ma vie dans la ville de Lucerne de coter et penchons nous sur l’histoire de ce Kultur- und Kongresszentrum Luzerne.

«  Si je ne peux pas aller à l’eau, l’eau doit venir à moi  »

Le KKL, construit entre 1993 et 2000 est un bâtiment qui prend place dans la ville de Lucerne au bord du lac des quatre Cantons. Imaginé et construit par Jean Nouvel, ce centre des congrès a été imaginé autour du « principe d’inclusion », où l’élément majeur est constitué par le lac lui-même. L’édifice est composé d’une épine dorsale située loin du lac à laquelle viennent se raccrocher les éléments principaux (les deux salles de concerts et la salle de conférence). 

Photo personnelle : les lignes d’eau (RDC)

Initialement, le projet de Jean Nouvel était de construire un bâtiment s’avançant sur le lac, cette volonté ayant été rejetée, c’est alors le lac qui viendra s’avancer à la rencontre du bâtiment. En rez-de-chaussée, un véritable « jardin aquatique » se développe : des lignes d’eau traversables par des passerelles, viennent séquencer le sol, séparant ainsi les différents espaces composant le KKL. L’eau est canalisée dans les trois parties du bâtiment sur le même plan que la Plaza Europa.

«  Décloisonner les frontières de l’art  »

Facade du KKL

En façade, un élément singulier se développer au milieu, face à la petite salle de concert et à une partie du musée : c’est une feuille monolithique de béton poli gris sombre, au-dessus d’une entrée vitrée. Les différents percements présents également en façade tiennent lieu de cadrage spécifique et s’apparentent même à des cartes postales, appuyant d’avantage ce lien d’inclusion ou l’extérieur jailli vers l’intérieur et où les limites de chacun sont floues. 

Vue intérieur : les cadrages

Dans l’architecture du KKL converge la philosophie du projet : sous un seul toit ont lieu les manifestations les plus diverses, dans une volonté de décloisonnement des frontières artistiques. Ces événements englobent les domaines de la culture, des congrès et de la gastronomie.

Plans du KKL

Le KKL (Centre de Culture et de Congrès) comprend une salle symphonique de 1 900 places, une salle polyvalente de 900 places, une salle de congrès de 300 places, un musée de 2 500 m², une salle de commissions, trois restaurants, cafétéria, loges, locaux administratifs et de services. Ces éléments du programme sont unis par un immense toit de cuivre incliné, qui se projette, sans appuis, à vingt mètres. 

En attique, le toit reflète, surtout la nuit, les alentours, maintenant ainsi un lien entre édifice et site caractéristique. Depuis le bar et le restaurant, immédiatement sous le toit, s’ouvre un panorama complet de la ville et du lac, défini, et raffiné, par cette ligne de toit en porte-à-faux : le KKL devient un belvédère d’où le lac, la ville et ses environs peuvent être contemplés. 

Vue depuis le Belvédère

vivre avec les poules et les mules

dimanche soir : une fois arrivée à l’hôtel je me rends compte que je suis en retard pour le dîner, et que je n’aurais surement pas le temps d’aller mener ma petite enquête. La soirée se passe alors autour d’un verre de vin, dans cette magnifique église rupestre entourée de Chiara et Nathalio.

lundi : Il fait très chaud, j’ai envie d’aller boire une limonade en terrasse et de profiter du soleil pour lire. Je m’accorde la matinée, l’hôtel a vraiment cette spécificité d’apaiser, le temps semble passer plus lentement, et l’esprit est plus léger. l’architecture du lieu y joue beaucoup, ces terrasses qui offrent un panorama sur la ville, avec de temps en temps des espaces plongés dans l’ombre des arbres, qui offrent un peu de fraîcheur.

Après m’être reposée, je décide de me promener dans la falaise à la recherche de ces fameuses grottes. Le cheminement est très particulier, je descends, je me tourne, pour redescendre, revenir à droite et arriver dans une première place. Le même parcours se répète plusieurs fois, sans succès.On trouve de tout, des murs construits, des portes, des voûtes, du grillage, des gardes corps en bois très rustiques, un grand parking, des grottes fermées par des portes en bois et un cadenas. le temps passant, je désespère et je rentre.



Au centre de la photo, l’église de San Pietro Caveoso marquant l’accès au Sasso Caveoso ; en haut à droite, l’église de la Madonna dell’Idris, entièrement creusée dans la roche et fermée par une façade construite. © Samanta Deruvo.

mardi : je retrouve mon ami bouquiniste cet après- midi, je me lève tôt et je reprends ma recherche mais dans la direction inverse cette fois-ci. Toujours des heures passées sans succès. je finis par trouver par hasard, une porte dont la serrure semble usée, je force l’entrée.L’espace est très sombre, j’arrive a distinguer 2 pièces. Une principale et une beaucoup plus petite. Mais toujours pas de peintures.

Je vais voir mon ami, il est toujours occupé et me demande de revenir plutôt demain. Je rentre en repassant par la grotte découverte, pour prendre quelques mesures et photographier l’espace. Je me rends compte que la deuxième pièce fait a peine 2m², très étroite et au fond de la grotte. peut être une réserve ? J’espère que mon ami aura des réponses. 

mercredi : j’explique mon aventure à mon ami bouquiniste,Roberto,  il m’explique que l’urbanisme a Matera a été beaucoup influencé par les politiques de l’époque, on arrivait très distinctement, à percevoir la séparation des classes sociales, dans l’urbanisme de la ville. Les ouvriers, fermiers, dans les grottes, et les plus aisées dans le Piano, le plan bas, la vieille ville actuelle.

Plus matera, attirait des immigrés plus la population des grottes se densifiait. Les familles se trouvaient obligées de loger à plusieurs dans une seule grotte, ou encore de transformer des anciennes citernes en grottes. Les conditions de vie étaient aberrantes même à l’époque. La pièce de 2m², était réservée aux mules, qui restaient également dans les grottes.

citerne transformée en grotte

Vendée ou rien

Camping Village de « Château la Forêt, à Saint Julien des Landes // Vendée, France

Lundi dernier, nous sommes allés à la plage des trépassés où nous avons pris un bon bain de soleil. Nous avons ensuite pêché l’araignée de mer pendant toute l’après-midi, à la pointe du Raz.

Bien sûr, nous n’étions pas seuls, des amis nous emmenés dans un coin connu que des pêcheurs des villages alentours. Entre nous, dans la maison traditionnelle bretonne des Pennec, nous avons mangé toutes les araignées de mer avec quelques galettes et des verres de chouchen. Ce fût une expérience inoubliable !

Plan de la bulle – Château la Forêt, Vendée

Mardi : Nous sommes repartit vers de nouvelles aventures. Nous avons déjeuné à l’Armen et mon ami m’a déposé à la gare de Brest, avant de repartir travailler à la capitale. J’ai alors pris le train pour une toute nouvelle destination. Je suis arrivée dans l’après-midi en Vendée, dans le camping village de « Château la Forêt ». Un camping de 4 étoiles, le cadre est sublime et c’est vraiment appréciable en demi-saison. Je suis allée m’installer dans ma bulle de 12 m² hors terrasse. Oui, cette fois-ci je suis toute seule dans mon grand lit double. J’ai un salon de jardin à moi et les toilettes ainsi qu’un lave-main sont séparés. On se trouve à l’autre bout du camping, il y a trois autres bulles non-loin de la mienne. On a tous des vues sur le parc, mais nous sommes à l’abri des regards grâce aux arbres.

Mercredi : Avant d’aller me coucher, nous avons discutés sur nos terrasses respectives des dernières informations liées au covid-19. Je me retrouve pour le moment, coincé ici, car je n’ai pas pu repartir à temps. Nous avons débattu tard dans la nuit, de nos familles, de nos peurs de cette situation et des perspectives à venir.

En me levant ce matin, j’ai appelé ma sœur en visio pour lui souhaiter son anniversaire. Elle n’a pas pu, malheureusement, venir me rejoindre au camping pour qu’on le fête ensemble. J’avais prévu plusieurs activités mais tout est tombé à l’eau ! Nous avions prévu d’aller profiter des spectacles au Puy-du-fou, pour un détour dans le passé ; d’aller marcher et escalader les Sables-d’Olonne. C’est une terre empreint de caractère, par sa nature flamboyante et hors du temps tel que l’île de Noirmoutier à quelques kilomètres.

Jeudi et Vendredi : Ces journées se sont passés si rapidement. Les nouveaux voisins, des jeunes mariés m’ont demandé de les prendre en photo dans leur bulle. Ce fût très amusant pour eux, comme pour moi. Nous avons lié une amitié assez forte. Seule dans ma bulle, je me sentais un peu seule. Grâce à mes nouveaux amis, nous profitions d’être à l’air libre pour faire des parties de Mölkky et de grandes randonnées à pieds ou à vélo au bord du Lac.

Petite promenade au bord du Lac – Château la Forêt, Vendée