Retour au bercail

3 jours de pluie de poisson et d’inconfort pourtant, mon chère petit Purnama me manque, je crois ne jamais avoir autant mérité, des vacances, les draps imprégnés de l’odeur du de café, m’allégeant sur le lit, et le regard qui s’échappe par le hublot, et d’un coup dans une rotation la caresse léger des rayons qui. S’infiltre dans la pièce et qui s’introduisent entre les plaque de bois, je ne m’en suis pas rendu compte mais je me suis attaché à ce bateau, et j’y pensais comme un chez moi, pendant que j’essayais tant bien que mal de fermer les yeux sous cette ruée de pluie, courage plus qu’une nuit.

La baie de Cendrawasih

Retour au Purnama, programme très charge en pour la semaine a venir en se dirige vers la baie de Cendrawasih, qui comprend des écosystèmes côtiers et de mangrove, des récifs coralliens, des écosystèmes de forêt tropicale insulaire et des eaux marines. Le parc marin lui-même s’étend sur 80 km², ce qui en fait le plus grand d’Asie du Sud-Est. On y trouve une grande variété de vie terrestre et marine, notamment l’oiseau de paradis, la tortue verte, la tortue imbriquée, la tortue luth et la tortue olivâtre, des mammifères tels que les dugongs, les dauphins, les baleines bleues et les requins-baleines, ainsi que plus de 955 espèces de poissons. j’étais hypnotisés par la vie marine, et émerveiller.

Cerise sur le gâteaux on c’est retrouver devant les vestiges de la Seconde Guerre mondiale, notamment les bombardiers et les navires éparpillés dans la baie. Jusqu’à une époque récente, la baie était géologiquement isolée du flux des marées du Pacifique ; cet isolement a en quelque sorte consacré Cenderawasih avec une grande variété d’espèces endémiques

Visite de la chapelle Saint Benoît à Sumvitg

Avec Anna et Jade nous avons visité la chapelle Saint Benoît. Elle a été construite en 1988 à  Sumvitg dans les Grisons, à 40 minutes en voiture de Vals. Ce fut une belle expérience et surtout un effet de surprise, dans les revues la chapelle paraît bien plus grande!

À l’intérieur, la charpente donne l’impression d’être dans une coque de bateau retournée. La lumière embrasse chaque partie de la charpente, en partie haute. La forme de la chapelle rythme également le parquet qui prend lui aussi cette forme « navale ». Le sol est détaché des colonnes, ce qui lui donne l’impression de flotter. Il y a une réelle sensation de divinité à l’intérieur, l’intérieur est sain par sa lumière, sa matière et sa simplicité. 

Cette chapelle a été construite suite à une avalanche qui avait touché la commune. Suite à cet événement elle a fait appel à Peter Zumthor, connu pour son respect des cultures locales. Le Dr Philip Ursprung, un fidèle du site, voit cette chapelle comme une forme de larme vers la vallée.

Présentation de l’hôtel à Anna et Jade

Plan de masse de l’hôtel ; lobby ; passerelle ; chambre Tadao Ando ; entrée de la House of Architects

Cette semaine j’ai eu la chance qu’Anna et Jade viennent me rendre visite. Nous résidons pas très loin les unes des autres étant donné que nos hôtels sont tous dans les Grisons. J’ai pu leur présenter l’hôtel ainsi que ma chambre Tadao Ando, puis je les ai emmenées voir une autre œuvre de Peter Zumthor, à 40 minutes de route de l’hôtel. 

Nous avons commencé par emprunter le chemin que j’utilise le plus fréquemment pour aller de Vals à ma chambre. Nous sommes entrées par l’entrée indépendante de la partie de l’hôtel  House of Architect, un hall d’entrée marqué par un canapé bleu Klein monumental et un magnifique granit au sol. 

Nous nous sommes rendues à ma chambre en ascenseur pour déposer les bagages des filles. Cette semaine j’occupais une suite dessinée par Tadao Ando. Elle est rythmée par des claires voies et un parquet en chêne. La salle de bain est en verre opalescent. Elle est simple, je m’y sens bien, parfois il n’y a pas besoin d’artifice pour que le lieu soit agréable et chaleureux. Je passe beaucoup de temps sur l’emmarchement le long de la fenêtre, dans cette chambre je me sens appelée par l’extérieur et j’aime passer mon temps dans l’épaisseur entre la chambre et le balcon. 

Une fois les bagages déposés, nous avons emprunté la passerelle qui relie la House of Architect au corps de bâtiment majeur de l’hôtel 7132 qui comprend la partie accueil, l’entrée des thermes, la restauration, l’hôtellerie classique et les suites présidentielles. Tout ce qui est accueil et restauration est ouvert au public, dans l’accueil il y a les ascenseurs qui permettent d’accéder au sous terrain pour les thermes. 

Les thermes sont accessibles à tout public à certains horaires de la journée. Sinon, les résidents de l’hôtel peuvent y aller autant de fois qu’ils le souhaitent sans horaire. Je sais également, que l’hôtel à un partenariat avec un autre hôtel au cœur de Vals, moins onéreux, qui permet aux clients de pouvoir eux aussi bénéficier des entrées dans les thermes comprises dans les prix des chambres. 

Avant d’aller profiter des bains, nous avons pu prendre un snack sur la terrasse du bleu bar de l’hôtel. Quel plaisir quand le joli temps pointe le bout de son nez! Sans compter qu’à Vals c’est la saison des Jonquilles… 

Les couleurs du monde peuvent raconter tant de choses.

Profitant au maximum d’être dans les Fjords de Norvège pour une longue durée, je décide de visiter plusieurs villes. Ces villes reflètent l’esprit des habitants, en lien avec la nature, acceptant les climats rudes pour profiter de ce que la nature a à offrir : un paysage extraordinaire.

Reconnue comme la plus belle ville de Norvège, la ville d’Ålesund est celle qui m’a le plus marqué. Ålesund est un lieu où l’architecture est riche et homogène dans son style. La ville d’Ålesund se situe à presque deux heures de l’hôtel, sur les côtes de la mer de Norvège. Ålesund bénéficie d’un emplacement spectaculaire sur des îles étroites, là où les Fjords rencontrent l’océan. En 1904, la ville subit un violent incendie qui détruit la majorité des maisons en bois, la ville a dû se reconstruire rapidement, et le résultat offre une des plus belles concentrations d’architecture Art Nouveau.

Ville d’Ålesund

La colline Fjellstua est un lieu incontournable pour découvrir un panorama sur la ville d’Alesund et ses environs. Après 418 marches, la ville se dessine sous nos yeux avec l’accumulation de maisons colorées entouré par quelques collines et la mer.

Vue sur la ville d’Ålesund depuis le sommet de la colline Fjellstua

L’essentiel

Bulle des bois // Cuges les pins, Provence – Alpes – Côte d’Azur, France

Cette nouvelle bulle sur la côte méditerranéenne, représente la petite maison côtière protégée par les pierres et les arbres. Cette bulle qui se nomme aussi : L’essentiel, est elle est situé à même le sol, dans le Parc Naturel Régional de la Sainte Baume.

Ce qui est vraiment intéressant ici, c’est qu’elle s’insère dans le paysage si particulier, fait de pierre et de végétation. La chambre est dans les mêmes tons de couleurs que le site sur lequel elle se trouve, des tons chauds, de sable, d’ocre et de doré.

Une baignoire fait dans la pierre au fond de la parcelle entourée d’arbres et de barre rocheuse m’a accueilli pendant quelques jours. La nuit j’allais profiter de ce bain sous les étoiles, l’air frais me chatouiller les pieds et le visage qui était hors de la chaleur de l’eau.

J’ai vraiment eu l’impression que cet hôtel alliait le luxe provenant des éléments de la nature avec le luxe de casser le quotidien, la routine urbaine, dans un cadre vraiment idyllique. Ce fût vraiment agréable d’être au sein de la nature !

Tryptique de la bulle Essentiel – Bulles des Bois

Nous avons profité d’être dans le coin pour aller visiter les calanques de Cassis. C’est toujours mieux d’y aller hors saison, il y a peu de visiteurs et de touristes. Ces eaux turquoises sont réellement un paradis en France, bien qu’elles soient dangereuses dans certains coins pour les piétons. Les calanques se font souvent en canoë, pour sa simplicité et la vue sur les côtes abruptes et rocheuses si singulières.

Nature sauvage

Cette semaine j’ai passé pas mal de temps le long du lac Mälaren et en forêt. Se balader et profiter de l’après pluie ou la nature respire toutes ces senteurs. Une fois la pluie passée, les odeurs sont encore plus enivrantes.

J’ai enfin vu un élan avec ses deux petits tous juste nés. On peut en apercevoir en fin de journée quand ils sortent un peu de la forêt. J’aurais bien aimé goûter à cette viande mais je ne suis pas venue en Suède au bon moment puisque la période de la chasse commence le 12 octobre.

Les personnes que j’ai rencontrées m’ont toutes conseillé de goûter, pour mes prochaines visites, l’Älggryta. C’est un ragout suédois avec des girolles et des carottes. On peut souvent voir les repas garnis de diverses plantes qu’ils vont eux-mêmes cueillir. En Suède il y a un droit d’accès à la nature appelé « Allemansrätt », qui permet de faire plein de choses dont récolter tout type de plantes. Il est notamment possible en ce moment de récolter des aspérules odorantes et de s’en faire une infusion pour dormir !

Aspérules odorantes, parfaites pour dormir

L’Älggryta est très souvent servi avec de la purée de pommes de terre et des airelles. Encore une fois la petite touche de sucré salé est au rendez-vous ! Autrement il est possible de le servir en filet avec une sauce au vin rouge.
D’ailleurs en parlant de vin, j’ai pu en boire lors des diners auxquels j’ai pu être invitée et ils sont souvent très fort. Autrement pour ceux qui n’aiment pas trop ils proposent du cidre. Il y en a des variétés différentes et parfois étonnantes : pomme, poires, fruits-rouges, pastèque ou encore fleur de sureau.

Mon voyage s’achève bientôt. Je compte profiter encore un maximum de cette nature sauvage.

Direction Andorre

Petit bricolage, je crois que je vais ramener tous mes loisirs dans cet hôtel. Nous avons fêté un anniversaire cette semaine, ma famille est venue me voir avec mon petit-neveu, ils ont logé dans une villa pas loin de Olot. J’en ai profité pour leur faire visiter tout ce que j’avais pu découvrir cette semaine. Nous sommes allées faire une brocante pour chiner quelques objets, nous sommes aussi allez au marché pour préparer le repas du midi. Nous nous sommes amusées à aller dans des Sala Antiguitats, des antiquaires, pour faire de belles découvertes et trouver à l’occasion des meubles sympathiques ou à rénover ! Enfin, en fin de semaine, je suis remonté avec eux à Andorre, à 2 heures de routes de Olot. Nous avons fait du cheval dans les montagnes jusqu’au lac, j’avais espoir qu’il reste encore un brin de neige sur les montagnes, mais rien du tout…. Tout avait fondu …. Je suis rentré en covoiturage à l’hôtel des Cols Pavellons où un bon repas bien chaud m’attendais avant de me prélasser dans le bain !

Andorre

Retour à la villa

Me voici de retour à la villa Extramuros pour une dernière semaine sur place. En longeant la fine dalle qui mène à l’entrée, j’ai l’impression de revenir chez moi. Mes voyages à Porto et Lisbonne m’ont apporté beaucoup d’imaginaire et d’ambiances. Je touche le liège du mur d’entrée, il donne un effet de mou et est encore froid de la nuit. Je m’assied quelques instants à la table exterieure en regardant d’ou je viens, la villa m’enveloppe avec son porte-à-faux mais pourtant je suis toujours à l’exterieur.

Je suis fatigué, je vais me coucher dans les tulipes en prenant soin de ne pas les écraser. Juste à la limite de la villa, je peux voir le mur blanc qui me guide vers le ciel et l’ombre des oliviers qui se balance sur ce blanc immaculé.

cette impression d’être toujours dehors alors qu’on est à l’interieur m’intrigue encore une fois. Je trouve le rez de chaussée plus interessant que les chambres en elles-mêmes qui provoquent une surprise moins émouvante et plus de rationalité.

Le patio

Le patio est un élément architectural interessant qui permet une multitude de combinaisons d’espaces et d’inter-relations. Il permet de se couper du monde, de recentrer l’architecture vers son coeur et non vers la ville. De la maison Gaspar d’Alberto campo baeza aux pseudo patio de la maison Moriyama de Sanaa, tant de variables du patio qui servent à relier les espaces, à les mettre à distance, à les éclairer d’une manière particulière, à créer une complexité entre interieur et exterieur pour rendre l’architecture plus sensible.

Casa Gaspar
Moriyama House

Carlo Rampazzi

Diplômé en architecture et design d’intérieur à Lugano en Suisse, Carlo Rampazzi débute sa carrière en 1970 en tant que designer international et sa notoriété se fait grandissante grâce à son style néo-éclectique et grâce à sa vision de l’intérieur « sauvage ». Il est le fondateur du style Rampazzi, aussi appelé Maximinimalismobili caractérisé par un mobilier unique et des oeuvres hors du commun, sans style lié à un temps ou une mode. 

Carlo Rampazzi à l’hôtel Carlton à St-Moritz

Carlo Rampazzi a eu l’occasion de travailler sur de nombreux projets, notamment l’aménagement et le design intérieur du Tschuggen Grand Hotel en 2005 (précisé dans un précédent article) et a ensuite choisi d’ouvrir deux showrooms. Le premier, NOI Paris, a vu le jour en 2006 en collaboration avec Sergio Villa, un ami proche de Rampazzi. Le deuxième, Selvaggio, a ouvert plus récemment en 2016 à Ascona et expose des installations temporaires, montrant une grande diversité dans le travail du designer. 

Les oeuvres de Rampazzi, appréciables dans ses showrooms ou dans ses projets d’aménagement et de design intérieur, ont la réputation d’être des créations uniques alliant provocation, raffinement, soin et style. Surnommé l’antiquaire des temps modernes, Rampazzi retravaille, revisite et réinvente en permanence. Il est un véritable producteur d’art à l’état pur comme le montrent les quelques projets qui suivent et qui respectent tous sa devise « le présent n’existe pas, il se sert du passé pour rebondir dans le futur ». 

Piscine, Londres
Hall, Mumbai
Hôtel Carlton, St-Moritz (Suisse)
Studio, Boston

Périple

Ces deux dernières semaines ont été particulièrement intenses ! Je reviens donc avec pleins d’images de paysages, d’architecture, de trajet et de rencontres. J’ai parcouru environ 2 000 kilomètres entre la Lorraine, la Normandie et l’Aquitaine.

J’ai pu observer les champs à perte de vue de la Champagne-Ardenne. J’ai profité d’une pause dans une de ces aires d’autoroute aussi étrange que réconfortante. Ces lieux sont d’autant plus inhabités en ces temps de covid, leur donnant un aspect abandonné presque séduisant.

Après de longues heures de réflexion, de musique et de discussions captivantes, je retrouve la douceur de Bordeaux, plus que nécessaire ces derniers temps. Une après-midi à l’ombre des vignes, les pieds dans l’eau suffi pour oublier la fatigue et le stress de ces derniers mois.

La dernière étape se veut nuageuse mais heureuse. On en viendrait presque à les apprécier, ces nuages normands. Le vent frais, la plage déserte, tout est réuni pour un retour nancéien apaisé.