Entre Terre et Ciel

Bulle panoramique « Terra Luna » // Parc National des Cévennes, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Le road trip en France qui a commencé, maintenant depuis quelques mois, continue. Nou avons fait une partie de la côte Ouest de France, de la Basse-Normandie jusqu’à la Gironde. Nous nous sommes aventurés dans le centre de la France où l’on a découvert d’autres aspects et d’autres paysages.

Carte du voyage de bulles en bulles, en France.
( A : Cambremer, Basse-Normandie, B : La Roche Maurice, Finistère, C : Pointe du Raz, Finistère, D : Saint-Julien des Landes, Vendée, E : Sallebœuf, Gironde, F : Landrais, Charente-Maritime,
G : Dournazac, Limousin, H : Parc Naturel Régional les Millevaches, Limousin)

Aujourd’hui nous repartons à l’aventure. Direction les Cévennes !!! Nous avons reçu un « Bon cadeau » de leur part assez original. C’était une boite à chaussure et lorsqu’on l’a ouvert, on a trouvé à l’intérieur une jolie petite maquette de la chambre-bulle en plein milieu de la végétation.

Bulles des Faïsses, « Terra Luna » – Cévennes insolites

Cette bulle se nomme aussi « Terra Luna », car on a une vue panoramique, à 360° sur le ciel, bien sûr, mais aussi sur les montagnes Cévenoles alentours. La vue y est vraiment incroyable !!! Nous avons fait beaucoup de randonnées et de promenade.

Lors d’une après-midi nous avons récolté quelques fraises et nous sommes allés nous balader dans les faïsses. Ces petites terrasses construites de la main de l’homme, permettre l’agriculture sur les versants des montagnes. Ce sont des paysages assez magiques, que l’on retrouve aussi en Ardèche.

Faïsses dans les Cévennes – crédit : location Akwaaba

Et voici quelques petits croquis que j’ai pu faire lors du séjour, de la bulle et des paysages autour. C’était dépaysant et ce fût une aventure vraiment agréable, mes jambes s’en souviennent encore !

Croquis paysagés – intérieur et extérieur de la bulle.

Chaleur sous les oliviers…

panorama, lignes pures, reconstruction de la terrasse chambre de luxe

J’ai pris une douche fraîche et tonique dans cet espace tout de marbre blanc revêtu, la lumière zénithale de la lucarne m’inondait autant que l’eau. Le thermomètre affichait déjà 25 degrés en ce mois mars.
J’ai replacé devant le bureau la chaise Magis, signée konstantin GRCIC, que je ne trouve d’ailleurs pas très confortable avec ces motifs organiques de plastique, manifeste d’une société de consommation à outrance, loin de l’artisanat; « pas mon genre ». En me penchant sur le garde-corps du patio, une petite table m’était destinée et le petit déjeuné servit !
Jean Christophe et Fabrice, les hôtes, s’affairaient à l’accueil et au fourneau. La petite fontaine en marbre me rappelait les fontaines de mon village de montagne alsacien en pierre sèches.
Le bruit de l’eau adoucissait déjà l’air sec de l’Alentejo. J’étais resté pied nus pour ressentir les matériaux bruts sous mes pieds et avec cette chaleur, des chaussures étaient inutiles. Les graviers du patio crissaient joyeusement sous mes pieds.
Le petit déjeuné était composé de fruits pressés, couleurs d’été, des fameux croissants michta ou de pasteis de nata pour les plus frileux du saler sucré.
La journée allait être vraiment chaude, jean Christophe m’a conseillé de rester sur place, et de patienter avant d’aller à la piscine, car ma peau n’était pas habituée à la puissance du soleil, à l’inverse des Portugais. Je pris note de son conseil et parti pour un tour du propriétaire. La villa est construite dans une légère pente du sud au nord ce qui fait que le premier niveau est aussi de plein pied au sud. Les petits modules extrudés qui apportent de la lumière dans les douches ressemblent à des hommes qui marchent dans des directions opposées, comme dans la piazza de Giacometti. Chacun sa route semble dire les petits pavillons. J’ai bravé les indications de Jean-Christophe et me baigne à 14 h alors que le soleil vient de passer le point culminant de sa course. Mais je connais ça le soleil du Portugal, sur les plages lisboètes, je n’ai plus peur d’attraper des rougeurs.  
La piscine est au nord, orientée vers le paysage. Son cadre en béton brut s’estompe à l’horizon pour laisser déborder l’eau qui vient rejoindre le ciel. Comme une route vers les cieux elle invite à se laisser porter vers un ailleurs.
Durant le reste de la semaine, j’ai décidé de rester à la villa Extramuros, à écrire sur la terrasse.

Je me pause des questions sur la structure de ce porte-à-faux à la manière de siza ? Le béton armé est vraiment un matériau intriguant, les fers seuls sont ils à l’origine de cette absence de charge verticale dans l’angle du bâtiment ? Peut – être. François n’a pas pu m’aider sur ce sujet. J’ai trouvé les plans qui me rappellent le concept centrifuge des compositions de Mondrian. Les espaces de distribution sont associés à des pièces ce qui fait qu’il y a peu ou pas de couloirs et les espaces sont ainsi plus grand et traversant.
Boa Tarde, os amigos, il est l’heure du barbecue avec les invités.