LES GRANDS OBJECTIFS

Cette semaine thématique, dont la première édition a eu lieu en 2013, a pour objectif principal de permettre aux étudiant.e.s de l’école d’architecture de comprendre les contours des enjeux de transition écologique, notamment en lien avec l’aménagement du territoire et l’évolution du cadre bâti, sur une période limitée dès la seconde année du premier cycle de leurs études.

En appréhendant ces enjeux à partir de situations concrètes, et sous le prisme de différentes « filières » (eau, énergie, alimentation, etc.), l’objectif est d’amener les étudiants à prendre conscience de la complexité des solutions à apporter et des stratégies à développer, dans une approche nécessairement systémique.

La SATÉ c’est quoi ?

Un Atelier exploratoire d’une semaine autour des mots, des notions, des concepts, des principes, des circonstances, des formes, des poétiques, des techniques, des processus, des démarches, des attitudes… pour la soutenabilité du monde habité contemporain et sa transition écologique.

En pensant l’architecture et l’aménagement du territoire dans ses temporalités (sociales, physiques, climatiques, géologiques,…) et dans la perspective d’une nécessaire transition écologique : appréhender l’architecture et plus généralement les lieux habités et imaginés, à travers les durées, les rythmes, les cycles, de permanence, de fonctionnement, de production/consommation, de renouvellement des ressources, des usages.

Pourquoi ?

Parce que le débat sur le développement ou la démarche « durables », à l’origine de cette semaine thématique, se précise aujourd’hui avec les objectifs de transition écologique qui ne fait autre que reposer la question de l’articulation entre les temporalités des êtres vivants dont nous faisons parti et les temporalités des choses sur une planète limitée. Il est nécessaire que les étudiant.e.s de l’école d’architecture se saisissent de ce débat pour inscrire leur pratique dans l’évolution des réponses qui seront apportées par la société en général et par les professionnel.les dont ils et elles feront partie, demain et tout au long de leur parcours.

Comment ?

En observant, avec une collectivité partenaire, une situation urbaine concrète (secteur en déprise, en mutation, en réflexion, etc.) qui rassemble des spécificités locales et génériques des métropoles françaises : pour en identifier les atouts et les freins à la transition écologique au regard notamment d’une « filière » (eau, énergie, etc.) qui le lie à d’autres ; pour le projeter dans un monde qui réduit son impact carbone de 10 tonnes/habitant/an à 2 tonnes/habitant/an (objectif 2050 fixé par l’Accord de Paris).